L’Etat de droit consacré

Référendum constitutionnel du 1er novembre

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) Abou El Fadl Baadji, a affirmé, hier dimanche à Alger, que son parti soutient le projet de révision constitutionnelle qui sera soumis à référendum populaire le 1er novembre 2020. 

«Le projet de révision de la nouvelle Loi fondamentale du pays est une opportunité historique d’aller vers l’instauration d’un véritable Etat de droit aux institutions fortes et garantissant l’égalité des citoyens devant la loi», a-t-il indiqué. Appelant, à l’occasion, les élus de sa formation politique à se mobiliser pour expliciter le contenu de la nouvelle Constitution à travers une large compagne pour une participation massive au référendum constitutionnel du 1er novembre.
Pour sa part, le président de Jil Jadid, Sofiane Djillali, a soutenu, avant-hier samedi, que la nouvelle Constitution qui sera soumise à un référendum ce 1er novembre est bien meilleure que celle de 2016.
«La nouvelle Loi fondamentale du pays pourrait permettre la mise en place des fondements d’un véritable Etat de droit», a-t-il indiqué dans un entretien au quotidien Horizons.  Pour Sofiane Djillali, la nouvelle Constitution apportera des éléments pour reconstruire un régime politique qui doit être cohérent avec la phase actuelle. «Des avancées ont été constatées dans la partie relative aux droits individuels et collectifs», a-t-il poursuivi, considérant, toutefois, que le plus important reste à mettre en place les lois qui organiseront ces droits sans les restreindre.
Beaucoup de choses, a-t-il estimé, changeront avec les élections législatives prévues à la fin de l’année. A commencer, a-t-il observé, par les acteurs politiques de l’ère Bouteflika, à l’évidence minoritaires. «Les grands appareils de l’ancienne alliance présidentielle ne sont plus en position de gérer le pays», a-t-il soutenu.  De son côté le secrétaire général du mouvement En-Nahda, Yazid Benaïcha, a souligné, avant-hier samedi à Alger, l’importance de recouvrer la confiance entre gouverneur et gouverné. En opérant, a-t-il dit, un changement dans les pratiques, en améliorant la situation socio-économique et en luttant contre la corruption, tout en renforçant le rôle de contrôle, la transparence et l’obligation de reddition des comptes.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les présidents des bureaux de wilaya du mouvement, Yazid Benaïcha a mis en avant la nécessité de consolider le front interne et de réaliser la stabilité politique dans le pays. Appelant, à l’occasion, tous les acteurs de la société à participer à la levée des défis auxquels l’Algérie est confrontée dans tous les domaines pour mettre fin à toutes les anciennes pratiques. Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a, pour sa part, estimé, avant-hier samedi à Alger, que la révision constitutionnelle, initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui sera soumise à référendum populaire ce 1er novembre, est un saut qualitatif en matière de droits et de libertés.
R. M.