Une démarche favorisant l’intégration politique et sociale du jeune algérien

Plan national jeunesse

Afin de promouvoir le principe de l’égalité des chances pour l’ensemble des jeunes dans les différentes régions du pays, le ministre de la Jeunesse et des Sports a engagé une nouvelle démarche fondamentale qui consiste à ouvrir les possibilités aux jeunes de s’investir dans les prises de décisions sociales et politiques.

Ce Plan national jeunesse, en cours d’élaboration, se présente sous la forme d’une série d’actions unifiées destinées à être engagées par le biais d’un certain nombre de dispositifs, par rapport à ceux mis en œuvre, précédemment «de manière disparate». A ce sujet, le Conseiller auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports a expliqué, hier lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, que ce plan tend à mettre en cohérence un certain nombre d’actions unifiées, en direction des personnes auxquelles elles sont destinées. il s’agit selon lui de l’éducation, la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat, les loisirs, et en particulier, les possibilités d’implication des jeunes dans les activités publiques.

«Etant la force vive de la nation», ce Plan indique-t-il, envisage à impliquer la jeunesse dans la gestion des affaires publiques, celles relatives aux activités politiques, sociales et culturelles. La nouveauté, poursuit-il par rapport aux actions entreprises précédemment au bénéfice de la jeunesse, consiste à ne plus considérer ces derniers comme de simples bénéficiaires des politiques les ciblant auparavant, mais, désormais, comme des partenaires «à part entière». En outre, pour permettre aux intéressés de soumettre des propositions sur la manière dont ils perçoivent cette participation, l’intervenant a fait part de la création d’un Forum sur Internet, leur permettant de les faire parvenir au ministère. Il fait également état de la création d’un Conseil supérieur de la jeunesse, «une sorte de Parlement d’instance consultative», leur donnant l’occasion d’exprimer leurs avis sur la manière dont ils conçoivent les dispositifs élaborés en leur faveur. Pour lui, le Plan en question ne vise en rien à juxtaposer ou à remplacer les politiques sectorielles existant par le passé au bénéfice des jeunes, mais de les faire interagir de façon coordonnée. Considérant que le Plan national jeunesse comme «une révolution en termes d’approche»,

M. Kerouani a indiqué que ce plan se veut un cadre de gouvernance globale destiné à permettre une connaissance exacte des divers dispositifs institués, jusqu’alors, au profit des jeunes, «afin de pouvoir les améliorer constamment». Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid-Ali Khaldi, a appelé avant-hier lors de sa visite de travail et d’inspection à la wilaya de Ghardaïa, les membres du mouvement associatif à enrichir d’une manière effective ce plan afin de permettre à cette frange de la société d’exprimer ses capacités à travers la compétence. Présidant dans ce cadre une rencontre avec le tissu associatif juvénile de la wilaya, M. Khaldi a précisé que «le président de la République accorde un intérêt particulier à la jeunesse, qui constitue la force vive de la nation, et s’attèle à promouvoir cette catégorie afin d’édifier la nouvelle République basée sur l’égalité entre les jeunes». A ce propos, il a précisé que l’objectif de la création du Plan national jeunesse est de créer un environnement propice pour l’épanouissement de cette jeunesse et d’établir un contrat social basé sur la confiance de ces jeunes en leur pays.
Manel Z.