Deux ministres en visite de travail et d’inspection à Annaba

Développement des start-ups en Algérie

Accompagné de son homologue ministre délégué chargé des start-up Walid Yassine, le ministre de l’Enseignement supérieur Abdelbaki Benziane était hier mardi dans la wilaya d’Annaba dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection. Les étapes s’étaient succédées l’une après l’autre dans l’environnement direct et indirect de l’Université de Sidi Amar, au complexe sidérurgique El Hadjar, à Annaba.

Les deux ministres ont ainsi eu droit à la présentation d’une exposition organisée par des start-ups de l’économie et de la connaissance entrant en droite ligne avec les compétences du jeune ministre délégué Walid Yassine. Il y a eu également l’inauguration du Centre de recherches à l’environnement, d’un ensemble de laboratoires où se bousculaient les idées dans ce domaine. Exposition que semble avoir appréciée les deux représentants du gouvernement au regard de l’implication des PME et start-ups et des véritables enjeux pour la diversification de l’économie algérienne qu’elle représentait. C’est ce qui avait mis en relief dans les expressions de satisfaction des deux ministres. Ils n’ont pas manqué de souligner l’importance de la contribution des pépinières d’entreprises pour la diversification de l’économie nationale s’appuyant sur l’exemple de certains pays dans le domaine.
D’où la tendance de l’un et de l’autre a «… plaidé pour une révision des modes de soutien et d’accompagnement des entreprises, de façon exigeante en termes de performance économique pour leur contribution efficiente au développement, valorisant aussi la volonté politique consacrant cette approche». Enseignants universitaires et étudiants ont pris à leur compte les déclarations des deux ministres quand l’entrepreneuriat devenu un Challenge pour la diversification de l’économie nationale et la création d’emplois pour bon nombre, tel qu’il est développé, il a des assises. Il cerne avec précision le dispositif des pépinières d’entreprises développé par certains pays depuis longtemps. Notamment celui destiné à l’accompagnement des start-ups à travers notamment la contractualisation, l’aide au financement et à la commercialisation et l’assouplissement des procédures vis-vis du Registre de commerce.
Ce qui est de nature à favoriser leur maturation et leur évolution en PME performante. Ce que met en relief l’inauguration de la plate-forme. De l’UABM/CRICI au pôle universitaire El Bouni, les deux ministres y ont inauguré un projet pédagogique de 5.000 places. Tout aussi inauguré, un laboratoire de lutte contre le Coronavirus. Il faut, par ailleurs, indiquer qu’une rencontre des deux ministres avec les étudiants et les enseignants universitaires a permis d’aborder des questions liées à l’année universitaire 2019/2020 et à la rentrée 2020/2021. Dans le lot des start-ups représentées à cette visite exposition d’un ministre et d’un autre délégué spécialiste des start-ups, il y a de nombreuses pépites selon le qualificatif du ministre-délégué. Elles sont en mesure de servir de rampe de lancement au cœur de l’écosystème. Il faut dire que la start-up algérienne est quelque peu frileuse de par la pandémie de la Covid-19.
Elle qui continue toujours à sévir dans tous les pays du monde. Cette visite ministérielle intervient à un moment où avec les expositions et création de PME et où l’entrepreneuriat et le numérique ont été mis en avant comme facteur de rapprochement et de convergence entre jeunes innovateurs. L’enthousiasme des jeunes universitaires était réel à l’inauguration de la plate-forme de l’UABM/CRICI au pôle universitaire El Bouni. Dans quelques mois, l’on pourrait voir rayonner à l’international un écosystème de plus en plus diversifié grâce à l’ensemble de laboratoires où se bousculent déjà des idées dans ce domaine. L’on, verra, dès lors, un écosystème de plus en plus diversifié parvenir à maturité, commencer à rayonner à l’international.
L’Université El Bouni servira d’accélérateur phare à l’Est du pays. Elle mettra tout le potentiel juvénile en ébullition pour prendre le cap sur plusieurs régions du pays avec expansion à l’international. Elle duplexera des formations à l’entrepreneuriat. Il est prévu que dans les prochains mois, l’Algérie accueillera son tout premier fonds d’amorçage avec des investissements privés entièrement dédiés aux start-ups technologiques de moins de 2 ans. Un tournant dans un pays où il est devenu facile de démarrer une activité. C’est que l’absence de financement est invariablement citée comme étant le premier frein au développement et à la consolidation des start-up et illustre leurs difficultés à prendre leur envol.
A. Djabali