Le paradis steppique, de l’ombre à la lumière

Aïn Deheb (Tiaret)

Ce jeudi, le wali, accompagné des membres de l’exécutif où il a visité plusieurs projets à travers le vaste paradis steppique où vivent les 48.000 âmes dont 17.000 ont rejoint le monde rural, selon le wali Mohamed Amine Deremchi, lors d’un point de presse, la daïra de Aïn Deheb a bénéficié de 64 milliards de centimes alloués à 51 patelins, dont 25% des 50% du pactole injecté pour une panoplie de projets en cours destinés à l’éradication des zones d’ombre par l’ouverture de pistes, routes et l’électrification rurale.

Relevant de différents secteurs à travers la daïra de Ain Deheb, une satisfaction pour l’avancement des projets de quatre secteurs concernés, et un bond pour la DTP, suite à la réalisation d’une toile d’araignée sur tous les coins qui a encouragé le retour des dizaines d’éleveurs de la région. Le douar Sidi Mansour a bénéficié d’un chemin communal de 8 km reliant le chef-lieu sur la route nationale N-23 ou vivent 68 familles sudistes et un second tronçon reliant Ain deheb, douar Kacem Lahdeb sur une distance de 6 km. Sur les lieux le chef de la délégation a visité l’école primaire alimentée par un kit solaire, la nouvelle mosquée et le centre de santé avant de rencontrer les habitants, «un toit, un emploi», tels sont les revendications à l’image de cette vieille occupante d’une baraque loin du regard des associations fantômes chapeautées par des présidents à vie. Devant un parterre de journalistes, le chef de l’exécutif prend le dossier en main et l’enquête nous dévoile les raisons. A une vingtaine de kilomètres, le nouveau chemin réalisé dans un laps de temps record par les travaux publics sur une distance de 5 km conduit la délégation vers le patelin perdu de Ouled Bouafif.Au même chapitre, 5 km reliant Douar Oued Sousalem, la route nationale n°23 inscrite parmi les 51 zones d’ombre.
La première étape a conduit la délégation vers la commune de Chehima, qui compte un nombre important de regroupements spécialisés à l’élevage et souvent fréquentés par les nomades, «steppe oblige». Deux importants projets au menu de cette visite : un lycée de 600 places et 76 familles alimentées dans un avenir proche par l’électrification rurale, par un réseau de 42 km avec l’implantions de 400 poteaux dont 5 km finalisés. Le comble, un élu dont on ignore le statut, sa tendance politique, change de casquette pour brouiller les cartes et se présente comme chef de la tribu devant un refus catégorique des présents. Devant ne forte délégation, il aggrave la situation au lieu de résoudre les problèmes de la région. Ain Deheb, l’inauguration d’un établissement scolaire afin d’accueillir les scolarisés, la rentrée scolaire où une rencontre tenue entre wali et le mouvement associatif afin de ficeler le dossier des priorités pris en charge pour certaines mechtas. Pour le transport, la daïra a bénéficié de cinq moyens, le début de l’année, a annoncé le wali Mohamed Amine Deremchi, lors d’un point de presse, confirme que l’élève n’a pas besoin de porter la blouse de l’autostoppeur pour rejoindre les bancs de la classe.
Il est midi sonnante, l’une des plus riches communes d’Algérie «la perle Naïma», qui a perdu ses richesses suite au rêve perdu des habitants, loin d’un développement pour la région, a- t-on constaté lors des déclarations fracassantes des mécontents devant la forte délégations dans l’enceinte du CEM El Wiam, renforcé par quatre classes pour les scolarisés des mechtas. Pour le précieux liquide, deux importants projets réalisés, l’un à Haouaoura, d’une profondeur de 150 mètres et le second de 200 mètres à Kacem Lahdeb, deux zones inscrites au registre des zones d’ombre. Avant de plier le programme de la visite, nos regards se sont fixés sur le mur d’une habitation occupée par une famille handicapées, un portrait où lit-on, «Je veille sur vous ! ».
Au douar Ouled Bouafif, à quelques mètres de l’un des importants axes routier, la RN-23, un réseau de plus de 11 km pour l’alimentation de 24 familles. Lors d’un point de presse, le nouveau wali Deremchi Mohamed Amine a présenté une situation détaillée pour chaque chantier ainsi que les dispositions prises pour le respect des délais impartis ainsi que les projets réalisés dans un laps de temps devant l’ennemi invisible, le coronavirus. Une visite en plein poumon du paradis steppique, des constats sur les lieux qui a poussé le chef de l’exécutif a féliciter ses collaborateurs suite au fonctionnement de leurs organismes. Le wali a rappelé aux responsables concernés les dispositions à prendre dans les zones d’ombre.
Hamzaoui Benchohra