L’Algérie, un des premiers pays à avoir signé le Traité d’interdiction des armes nucléaires

Journée internationale pour l’élimination des armes nucléaires

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a rappelé que l’Algérie fut parmi les premiers pays à avoir signé le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

C’était lors des travaux de la réunion de Haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, en célébration de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, à laquelle il a pris part par visioconférence, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public, avant-hier dimanche. Faisant observer que l’Algérie continue à subir les répercussions désastreuses, sur l’Homme et l’environnement, des explosions nucléaires sur son territoire durant l’époque coloniale. Lors de cette rencontre ayant permis, a précisé la même source, aux participants de souligner l’impératif de parachever le processus de l’élimination totale des armes nucléaires afin de préserver la paix et la sécurité internationale, Sabri Boukadoum a mis en avant les efforts de l’Algérie en la matière.
En procédant, a précisé la même source, notamment à l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires lors de la présidence, par l’Algérie, de la première Commission de l’Assemblée générale en 2017, ainsi que dans le cadre de la coprésidence avec l’Allemagne de cette 11ème Conférence en vue de faciliter l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction totale des essais nucléaires. Sur un autre registre, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a affirmé, s’agissant de l’égalité des sexes, que l’Algérie œuvre à la promotion de l’égalité homme/femme dans le marché de l’emploi et à aboutir aux opportunités économiques, des objectifs portés sur le projet de révision de la Constitution qui sera soumis à un référendum populaire début novembre 2020.
Présentant, à l’occasion, devant la réunion de Haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies pour la célébration du 25ème anniversaire de la 4e Conférence mondiale sur les femmes, l’expérience algérienne en matière de concrétisation de l’égalité des sexes. L’Algérie qui demeure engagée à s’assurer qu’aucun ne sera laissé pour compte sur le chemin du développement, notamment le 5ème objectif visant la concrétisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et jeunes filles à l’horizon 2030, a-t-il indiqué dans une allocution par visio-conférence, a consacré dans l’ensemble des législations nationales le principe de la non-discrimination et d’égalité des citoyens en Algérie, conformément aux conventions internationales. «Cette démarche a été concrétisée sur le terrain à la faveur de la réactivation des mécanismes d’autonomisation politique de la femme, désormais un acteur principal dans la prise de décision, à travers sa forte participation au niveau des assemblées élues et son accès aux postes de responsabilité», a-t-il poursuivi.
R. M.