Création d’un réseau national pour l’intégrité

Organe national de prévention et de lutte contre la corruption

Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour a annoncé, avant hier à Alger, un projet de création du réseau national pour l’intégrité chargé de la sensibilisation aux risques de la corruption dans la société et le signalement de toute infraction ou dépassement.

Le réseau national pour l’intégrité, explique-il, est un forum sous forme d’organigramme placé sous la tutelle de l’ONPLC. Il est composé d’associations activant dans les domaines de la prévention et de la lutte contre la corruption, de la bonne gouvernance et des questions y afférentes. Selon lui, ces associations seront structurées et encadrées à travers une plate-forme numérique placée auprès de l’ONPLC et dont l’adhésion sera effectuée conformément à un cahier de charge étudié. Lors de l’ouverture d’un séminaire national sur le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption au Centre international des conférences (CIC), M. Kour a souligné que les associations en question ont deux missions essentielles.
Il s’agit de la promotion et le soutien du programme de sensibilisation contre les risques de la corruption et le signalement des violations et des dépassements ayant trait à la corruption quelle que soit leur forme et ce à travers un plan de signalement. Il a ajouté à cet égard que «les signalements seront traités par l’ONPLC dans le cadre d’une application spécifique aux dénonciateurs devant garantir la protection et la confidentialité, chapeautée par une cellule permanente chargée de l’écoute, le traitement et l’orientation». Par ailleurs, le même responsable a annoncé, à l’occasion, le lancement de la première session de formation au profit des formateurs qui devra bénéficier aux associations et ce dans le cadre d’un programme national de sensibilisation contre les risques de la corruption au niveau de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), supervisé par l’ONPLC.
Il a ajouté à ce propos qu’un premier groupe a bénéficié hier, d’une série de sessions de formation notamment la formation de base, spécialisée et des formateurs, outre dans le domaine du signalement de la corruption et les modalités de traitement et de coordination avec les différentes institutions chargées de la prévention et de la lutte contre la corruption. Il a précisé au dernier lieu, que le projet de révision constitutionnelle, plus précisément dans son préambule, «exprime clairement l’attachement de l’Algérie à la prévention et à la répression de la corruption conformément aux traités qu’elle a ratifiés » , comme «il a renforcé dans son Titre IV la place de l’ONPLC qui aura l’appellation de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption placée parmi les instances de contrôle après avoir été parmi celles consultatives».
Manel Z.