Vers l’ouverture du capital de la SSPA du club

ASM Oran

La direction de l’ASM Oran a décidé de préserver son statut de club professionnel même si sa Société sportive par actions croule sous les dettes, tout en envisageant l’ouverture du capital de ladite société, a-t-on appris jeudi de cette formation de Ligue 2 de football.

Après avoir tenu récemment plusieurs réunions, les membres du conseil d’administration de la SSPA/ASMO ont écarté l’éventualité de dissoudre leur société, a-t-on précisé. La Fédération algérienne de football a pourtant donné son feu vert aux équipes du deuxième palier d’y évoluer avec un statut de club amateur, après le changement du système pyramidal de compétition à partir de l’exercice à venir, rappelle-t-on. Les mêmes dirigeants, conscients de la situation délicate que traverse leur club notamment sur le plan financier où les clignotants sont au rouge depuis plusieurs années, ont convenu d’ouvrir le capital de la SSPA dans l’espoir d’attirer de nouveaux actionnaires, à même d’aider le club à dépasser sa crise, a-t-on souligné. Ayant raté l’accession en Ligue 1, que les «Vert et Blanc» ont quittée depuis quatre saisons, les responsables de l’ASMO peinent pour relancer la machine en prévision du nouvel exercice. L’entraîneur Salem Laoufi a déjà quitté le navire, imité par plusieurs joueurs.Cela se passe au moment où la direction de la formation de «M’dina J’dida» n’a pas encore engagé un nouvel entraîneur, ni lancé son opération de recrutement, se contentant jusque-là de signer des contrats professionnels à certains de ses joueurs issus des catégories jeunes. Ces dernières ont été presque vidées de leurs meilleurs éléments au cours de l’actuelle période des transferts par les clubs de l’élite, déplore-t-on. Toutefois, le fait que le coup d’envoi du championnat de la Ligue 2 soit retardé au 20 décembre devrait être mis à profit par les Oranais pour mettre de l’ordre dans la maison. Cela passe d’abord par le règlement des dettes de leur club envers les joueurs qui avaient saisi la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) afin de lever l’interdiction de recrutement dont fait l’objet l’ASMO pour la deuxième période d’enregistrement de suite, notent les observateurs.
R. S.