«Le club fait face à un sérieux problème de dettes»

MC Oran :

La nouvelle direction du MC Oran, présidée par Tayeb Mehiaoui, a hérité de « lourdes dettes» et risque d’avoir des problèmes pour les régler, a-t-on appris dimanche de ce club de Ligue 1 de football.

Des sommes importantes devront être versées à d’anciens joueurs ainsi qu’à des opérateurs économiques représentant les dettes du club contractées par les précédentes directions envers eux, a indiqué à l’APS le directeur de l’administration générale, Hadj Bennacer, qui n’a toutefois pas dévoilé la somme exacte de ces dettes. La mission des dirigeants oranais a été rendue encore difficile après que la masse salariale de l’équipe première a connu une «augmentation sensible» en vue de la saison prochaine, en raison «du recrutement de plusieurs joueurs de valeur et d’un entraîneur de renom», a expliqué le même responsable. Il a néanmoins estimé qu’il était nécessaire de «révolutionner l’effectif et s’adjuger les services d’un entraîneur de valeur, en la personne du Français Bernard Casoni, au regard des ambitions de la nouvelle direction qui entend jouer les premiers rôles dans l’espoir de permettre au club de renouer avec les consécrations après plusieurs années de disette». Ayant jusque-là bénéficié d’un apport considérable de la part du sponsor majeur du club, à savoir l’entreprise Hyproc qui a attribué dernièrement 50 millions DA au club, la direction de ce dernier a engagé des contacts avec plusieurs opérateurs économiques en vue de bénéficier de nouveaux contrats de sponsoring, fait-on encore savoir. «Nous avons mis en place une commission de marketing qui a pour mission de doter le club de nouveaux sponsors. On sait que la conjoncture actuelle de la majorité des entreprises économiques du pays, impactées par la pandémie de Covid-19, ne plaide pas en notre faveur, mais on ne perd pas espoir de convaincre certains opérateurs économiques de nous accompagner en vue de l’exercice à venir», a souligné le DAG du MCO, dont l’entraîneur Casoni a dressé un tableau sombre sur l’état des lieux lors de sa conférence de presse animée vendredi passée, rappelle-t-on.
R. S.