Les non-voyants marginalisés

Relizane

Le manque de considération des autorités face à cette frange de la société a poussé ces derniers à lancer un appel aux autorités de la wilaya. Rien n’a été fait en faveur de l’insertion en milieu professionnel des non-voyants.

Pour rappel, la législation en vigueur impose aux entreprises privées et publiques, de réserver 1% des postes à pourvoir au profit des handicapés. En effet, le non-voyant, dès sa naissance est source de complexe pour sa famille, un long chemin parsemé d’embûches l’attend durant toute sa vie, selon un représentant des non‐voyants de la commune de la wilaya de Relizane qui déclare ouvertement que «ces derniers sont marginalisés dans tous les secteurs». Comme preuve officielle, deux d’entre eux ont été écarté de la liste des bénéficiaires de logement, d’autres attendent toujours des aides à la construction rurale, et ce malgré avoir déposé leurs demandes comme tous les algériens en difficulté qui vivent dans des situations catastrophiques en matière d’hébergement. La responsable de la dite association des non‐voyants, raconte en ces mots le parcours honteux de certains de ces handicapés rejetés par la société. «Sachons que l’aveugle est une personne pleine de volonté pour travailler et produire». La pension mensuelle d’une personne aveugle est estimée a 5000 DA. Elle est loin d’assurer une vie digne. « A quoi servira cette somme pour quelqu’un qui ne travaille pas? Il y a de plus en plus de non‐voyants qui sont livres à la mendicité. Devant cette situation, ils demandent (les non voyons) au Premier Magistrat de la wilaya a qui on sentait que toute la population de la wilaya l’estime de son sérieux, de son savoir et ses compétences de se pencher un peu de ce qui vivent certains handicapes (non‐voyant) dans cette commune afin de les soulager !
N.Malik