«Ce projet procure de nombreuses garanties et comporte des instruments à même de combattre la corruption par la force de la loi»

Projet d’amendement constitutionnel

La campagne d’explicitation du projet d’amendement constitutionnel qui sera soumis à référendum ce 1er novembre se poursuit. Avant-hier jeudi, la présidente du parti Tajamoue EL Amel El Djazaïri (TAJ) Fatima-Zohra Zerouati, a estimé, à Ain Témouchent, que ce projet d’amendement constitutionnel procure de nombreuses garanties et comporte des instruments à même de combattre la corruption par la force de la loi.

«Ce projet d’amendement de la Constitution permet à l’Algérie de disposer d’une base réelle et forte», a-t-elle indiqué. Intervenant lors d’un meeting animé au 9ème jour de la campagne référendaire, la présidente du parti TAJ a affirmé que l’Algérie a besoin d’une base et de véritables fondations que consacre le projet de révision de la Constitution qui permettra au pays d’appréhender cette étape en toute sécurité. «Voter en faveur de ce projet d’amendement constitutionnel n’est pas une simple formalité, mais plutôt un acte responsable et réfléchi que tout un chacun doit assumer » , a poursuivi Fatima – Zohra Zerouati. De son côté, le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a assuré, avant-hier jeudi à Alger, que sa formation politique avait fait le choix de s’en remettre à la légalité constitutionnelle et à la volonté populaire. «Le mouvement El-Islah se tient à l’écart des surenchères de la scène politique», a-t-il indiqué. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée au siège du parti, au terme de la première semaine de campagne référendaire sur le projet d’amendement constitutionnel dans les wilayas du centre, Filali Ghouini dit avoir perçu un intérêt populaire pour la teneur du projet d’amendement de la Constitution soumis à un référendum populaire ce 1er novembre. Et, a observé le président du Mouvement el Islah, les changements concrets qu’il apportera pour l’Etat et la société. Pour Filali Ghouini, le pays avait franchi depuis l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, des pas considérables en matière de réformes politiques, juridiques et sociales et en termes d’accès de jeunes compétences aux postes de responsabilité. Pour sa part, le président du bureau de Constantine de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), Mustapha Belatreche, a estimé, avant-hier jeudi, qu’il est impératif de saisir l’opportunité et de contribuer à édifier l’Algérie nouvelle revendiquée. Appelant, à l’occasion, les jeunes entrepreneurs à une forte action collective afin de réussir le référendum sur le projet d’amendement constitutionnel et de consacrer l’Etat de droit, de justice et des libertés. Intervenant lors d’une rencontre de proximité sur l’amendement de la Constitution, organisée à l’initiative de la FNJE, Mustapha Belatreche a rappelé l’intérêt, particulier, qui est accordé aux jeunes dans le cadre du programme du président de la République. Citant, la création de départements ministériels en charge des préoccupations et ambitions de cette catégorie de la société. Lui succédant, le professeur en sciences politiques de l’université Salah Boubnider (Constantine 3) a assuré que ce projet constitue un tournant décisif dans l’histoire du pays et des jeunes notamment. «Ce projet d’amendement constitutionnel répond aux exigences de l’édification d’un Etat moderne et aux aspirations du peuple à l’exercice de la véritable démocratie et barre la route à toutes les tentatives de manipulations», a-t-il dit.
Rabah Mokhtari