52% des électeurs soutiennent Joe Biden contre 40% pour Trump

Présidentielle US

Le Pentagone s’apprête à faire face à toute éventuelle agitation civile après les résultats de la présidentielle américaine du novembre 2020. À la suite de violentes manifestations à travers les États-Unis cet été, la Garde nationale a mis des unités de police militaire en état d’alerte dans deux Etats.

Afin de faire face à toute éventuelle agitation civile qui suivrait la présidentielle américaine du novembre 2020, a confirmé le 7 octobre courant le porte-parole du pentagone cité par l’Associated Press. Les deux unités totalisent 600 soldats, répartis entre l’Alabama et l’Arizona. Un porte-parole du Bureau de la Garde nationale a déclaré que les unités seront prêtes à être déployées en 24 heures si le gouverneur d’un autre Etat le demande. « Les forces de l’Alabama réagiraient aux agitations dans la moitié est du pays, et celles de l’Arizona répondraient à celles produites dans l’ouest », a déclaré le porte-parole. « De plus, la Garde nationale a fait l’acquisition de nouveaux équipements de protection au prix de 200.000 dollars et a intensifié la formation des troupes sur les procédures appropriées pour faire face aux manifestations», a-t-il ajouté. «Notre objectif est de protéger les personnes et les biens dans les communautés où nous vivons et servons. Ce groupe de travail nous permettra de le faire avec plus de rapidité et d’efficacité », a déclaré le général Daniel Hokanson, chef de l’armée du Bureau de la Garde nationale dans un communiqué récent. A ce sujet, il faut citer que l’Associated Press a été le premier à avoir révélé le déploiement des deux unités par la Garde nationale américaine. Un responsable militaire qui s’est entretenu avec The Hill sous couvert de l’anonymat, n’a pas dit si les unités avaient été mises en place pour faire face à d’éventuelles violences et troubles civils après l’élection présidentielle américaine de 2020. Le responsable a prétendu que les unités avaient été mises en place dans le cadre d’une procédure normale au cas où les gouverneurs des États demanderaient un soutien et qu’elles ne se déploieraient pas à moins qu’un gouverneur ne demande de l’aide. Notons que cette décision fait suite à un été de manifestations déclenchées par l’assassinat par la police de George Floyd, le 25 mai à Minneapolis. La Garde nationale se déployant dans divers États et villes pour gérer les manifestations qui sont devenues violentes. La Garde nationale américaine envisage le déploiement à environ un mois de la présidentielle américaine alors que 79 % des électeurs américains déclarent que l’apparition du Covid-19 chez Trump n’affecterait pas leur vote. Le cabinet de sondage conservateur Rasmussen Reports, cité par le président sortant Donald Trump, montre le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden en tête avec 12 points d’avance, il est soutenu par 52% des électeurs probables, contre seulement 40% qui soutiennent Trump, a rapporté l’hebdomadaire Newsweek, le 7 octobre 2020. Des grandes revues scientifiques americaines contre Donald Trump À l’approche des élections présidentielles aux États-Unis, trois revues scientifiques américaines se sont positionnées politiquement contre Donald Trump. Une première pour ces revues dites apolitiques, qui critiquent toutes l’incompétence du Président, notamment face au Covid-19. Du jamais vu. Trois grandes revues scientifiques américaines ont pour la première fois pris parti pour un candidat aux élections présidentielles. Si les magazines scientific American et The Lancet jounal ont explicitement appelé à voter pour Joe Biden, le prestigieux New England, Jounal of Medecine a, quant à lui ,dénoncé la gestion de l’administration Trump, aussi bien dans la crise sanitaire du Covid-19 que dans les enjeux environnementaux et sanitaires globaux. Des articles à charge contre le Président en poste qui n’a eu de cesse de remettre en question les preuves scientifiques dans de nombreux dossiers. La communauté scientifique se positionne publiquement pour un candidat. C’est une première. Parviendra-t-elle à peser dans la balance des Présidentielles ? Probablement oui.
Oki Faouzi