«Tout ce qui n’a pas été réalisé, sera réalisé tôt ou tard, c’est une question de temps et de moyens financiers»

Brahim Merad, Conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre

Le Conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre, Brahim Merad, a assuré, avant-hier dimanche à Bouira que tout ce qui n’a pas été réalisé, sera réalisé tôt ou tard. C’est une question de temps et de moyens financiers s’agissant de la prise en charge par l’Etat des besoins de la population des zones d’ombre.

«Tous les moyens financiers seront déployés pour mettre en œuvre la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à désenclaver et à promouvoir les zones reculées du pays», a-t-il indiqué. S’exprimant en marge d’une visite de travail de deux jours dans cette wilaya, Brahim Merad a, à l’occasion, annoncé que beaucoup de wilayas allaient bénéficier en 2021 de soutien financier pour développer les zones d’ombre, longtemps marginalisées, via des projets capables d’assurer à leurs populations une vie digne et un véritable démarrage économique rural. Mais, a-t-il dit, tout cela nécessite du temps, de la patience et de la confiance mutuelle pour réussir ce processus de développement. Le Conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre a, à l’occasion, mis en avant la nécessité de lancer un recensement exhaustif et global des zones d’ombre à travers le pays pour pouvoir identifier et répondre aux besoins de leurs populations, qu’il juge indispensable. «Les walis doivent effectuer un recensement exhaustif de ces zones pour connaître leurs besoins en matière d’eau potable, d’infrastructures d’éducation et de santé ainsi que d’autres projets pour les désenclaver et les promouvoir davantage. Ils doivent faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir trouver d’autres gisements financiers pour la réalisation des différentes opérations de développement au profit des zones enclavées», a-t-il dit. Il y a, a-t-il poursuivi, plus de huit millions de citoyens qui souffrent dans les zones montagneuses, et frontalières ainsi que sahariennes. Donc il est temps de répondre à leurs besoins pour leur permettre de vivre aisément. Faisant remarquer que ces visites dans ces régions éloignées sont un gage pour la mise en application de cette politique engagée par le président de la République pour mener une véritable révolution de développement et en finir avec les problèmes de sous-développement. A Tizi Ouzou, le Conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre a estimé que la promotion des zones d’ombre à travers le pays, est une dynamique perpétuelle qui sera maintenue jusqu’à effacement des disparités en matière de développement local. «La politique de prise en charge de ces zones, tracées par le président de la République, est basée sur un mouvement et une dynamique perpétuels. Toutes les opérations inscrites au profit de ces localités seront réalisées et les disparités (entre zones, villages d’une même commune) auront disparues», a-t-il indiqué.
R.M.