Les motocycles dans le viseur de la Gendaremerie nationale

Tipasa

Une campagne de sensibilisation a débuté cette semaine afin de focaliser sur les efforts de la direction de la Gendarmerie nationale dans le domaine de l’assurance de la sûreté et de la sécurité des citoyens, et dans la mise en œuvre du programme du premier commandement régional de la Gendarmerie nationale à Blida, le groupe régional de Tipasa incite à cet objectif en s’appuyant sur l’efficacité et la présence sur le terrain à travers la Société régionale de sécurité routière pour contrer le comportement négatif de certains conducteurs motos traversant les routes et les voies, en particulier les acrobaties dangereuses, les courses sur autoroute qui mènent à des résultats désastreux sur le plan physique et psychologique.

La direction du groupe a exploité toutes les capacités humaines et matérielles afin d’atteindre cet objectif de deux manières principales pour entourer le phénomène. La première centrée sur l’éducation des jeunes sur le danger de l’insouciance et l’affichage imprévisible de cette méthode, et la seconde partie est de dissuader les contrevenants d’utilisateurs illégaux de motos. La direction de la Gendarmerie nationale rappelle aux honorables citoyens qu’ils peuvent signaler de tels phénomènes susceptibles de mettre en danger la vie des usagers de la route via le site de pré-plainte de la Gendarmerie nationale (PPGN) ou via la ligne verte 1055. Il va s’en dire que ces motards du dimanche ne respectent aucunement le code de la route et font fit des textes réglementaires d’où désobéissances. Nous avons assister plusieurs fois à des motos qui brulent le feu rouge devant un policier ou un gendarme sans que personne ne se soucie de cet acte dangereux. En outre, un permis de conduire pour mobylettes a été institué par l’état dans les années 1986, obligeant ainsi tout propriétaire de se conformer à cette règle, mais hélas rien n’a été fait, ni suivi par les services de police et de gendarmerie. Par ailleurs, le port du casque est obligatoire, mais force est de constater que là aussi la vigilance apparente des responsables de sécurité fait largement défaut. Il serait malhonnête de passer sous silence le bruit infernal occasionné par le tuyau d’échappement de motocyclettes ainsi que la fumée toxique qui s’en dégage. On se pose alors la question suivante : «Avons-nous un véritable Etat de droit ?»
Mohamed El Ouahed