L’ONU relève des signes d’apaisement quant à un règlement définitif de la crise

Libye

L’ONU a relevé mercredi des signes d’apaisement quant à un règlement définitif de la crise libyenne lors des réunions de la Commission de dialogue militaire (5+5) entre les belligérants libyens sous les auspices des Nations-unies.

Après deux jours de négociations de la commission militaire, représentant les deux parties en conflit, l’envoyée spéciale de l’ONU pour la Libye, Stephanie Williams, s’est déclarée «assez optimiste» sur la possibilité d’un cessez le feu durable après deux jours de négociations entre les parties à Genève. «Je suis assez optimiste», a déclaré l’envoyée onusienne lors d’une conférence de presse, à Genève, en marge du quatrième round du dialogue militaire qui a commencé lundi au Palais des nations de Genève. Mme Williams base son sentiment sur l’atmosphère «de sérieux et d’engagement» qui selon elle a caractérisé les premières discussions de la commission militaire libyenne conjointe. Mme Williams a annoncé plusieurs accords concrets comme l’ouverture des principales routes terrestres du pays ainsi que celle de certaines voies aériennes intérieures, qui doivent permettre de soulager la situation très difficile des populations civiles. La réouverture des routes terrestres aura un impact positif certain sur le vécu des Libyens, s’accordent à dire des observateurs de la scène libyenne. Confirmée lors du sommet international du 19 janvier 2020 sur la Libye à Berlin, la commission militaire conjointe doit définir les conditions d’un cessez-le-feu durable, avec retrait de positions militaires. C’est l’une des trois voies poursuivies en parallèle par la Manul, avec le volet économique et le volet politique. Pour la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et Cheffe de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), Stephanie Williams, ces avancées ont de quoi rendre optimiste quant à un règlement définitif de la crise et l’instauration d’un cessez-le feu durable. Les belligérants libyens se sont également mis d’accord sur la nécessité de mettre en place une «force commune» pour la sécurisation des sites pétroliers et l’urgence de «chasser tous les mercenaires et forces étrangères» présents en Libye.
R.I