La France déclare la guerre à l’islamisme radical

Lutte antiterroriste

Après les attentats terroristes perpétrés en France par des individus se proclamant appartenir à des groupes et organisations islamistes, la France a réagi par l’instauration de plan dit « Vigie pirate » visant à lutter contre le terrorisme. La décapitation d’un professeur de collège à Paris par un jeune tchétchène qui protestait contre les caricatures offensant le prophète Mohamed a été la goutte qui a fait déborder le vase. La réaction des dirigeants français, à leur tête le Président français, ne s’est pas faite attendre, et ce en dénonçant non seulement ce crime odieux mais en déclarant la guerre à l’islamisme radical.

Tout a commencé par la republication des caricatures du journal satirique « Charlie Hebdo » par un organe de presse. Comme d’habitude, cet état de fait a soulevé le mécontentement de la communauté musulmane en France et par les associations et organisations islamiques dans l’hexagone. Certaines personnes connues en France par leur militantisme en faveur de l’islam en France ont qualifié le professeur en question de «Voyou», tout en le criblant d’injures. Ces derniers ont même demandé son licenciement du secteur de l’enseignement. Les faits du drame : Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie est sorti du collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où il exerçait et fut assassiné à l’aide d’un couteau. L’auteur présumé du crime s’appelle Abdoullakh Anzorov est âgé de 18 ans, d’origine tchétchène âgé uniquement de 18 ans. Après avoir commis son sale forfait, il regagna son domicile situé à Eragny dans le Val-d’Oise. Poursuivi par la police, l’auteur présumé de ce crime a été mis hors d’état de nuire par les forces de sécurité. Au moins onze individus ont été interpellés après l’assassinat du professeur et place en garde à vue. Il s’agit des parents, le grand-père et le petit-frère de l’assaillant, interpellés à Évreux (Eure), ainsi que d’autres proches et des personnes de l’entourage de l’assassin présumé. L’assassinat de ce professeur a jeté la consternation chez la population française, les dirigeants des partis politique et les hauts dirigeants du pays. Les hommages populaires se sont succédés rendant hommage au professeur Français Samuel Paty. Afin d’honorer la mémoire de l’enseignant décapité le vendredi 16 octobre devant l’établissement par un terroriste islamiste, le président du département a proposé à ce que le collège du Bois d’Aulne soit renommé du nom de Samuel Paty. Un conseil de défense a été même tenu à l’Elysée dans la même journée. A l’issue du conseil de défense les premières mesures sont tombées.

Le Président français promet une lutte sans merci contre l’extrémisme islamiste
«La peur va changer de camp», a déclaré le Président français. Il a été demandé également à ce que des actions «rapides» contre les individus ou organisations qui tiennent et diffusent des discours de haine, a annoncé l’Elysée. «Les islamistes ne dormiront plus tranquilles en France», a insisté Emmanuel Macron. Plus d’une centaine de personnes qui ont diffusé des messages de soutien au terroriste sur les réseaux sociaux, notamment, seront contrôlés dès lundi, poursuit l’Élysée. Le chef de l’Etat «a demandé qu’on passe rapidement à l’action et qu’on ne laisse aucun répit à ceux qui s’organisent pour s’opposer à l’ordre républicain», a encore ajouté l’Élysée. Le Président français a appelé les ministres de son gouvernement et leur a demandé d’apporter des actions immédiates pour lutter, non seulement contre les islamistes ayant une idéologie extrémiste et de punir ceux qui partagent des messages de haine contre la République. Parmi les directives du Président de la République pour lutter contre l’extrémisme islamiste, M. Macron a demandé au ministère de l’Intérieur de renforcer la sécurité des écoles et la protection des enseignants. Après ce drame, les forces de sécurité ont mené plusieurs opérations dans les milieux islamistes. Des perquisitions dans les domiciles des personnes connues par les services de police pour leurs idéologies extrémistes.

Ne pas confondre entre islamisme radical et islam en tant que religion
Le Président Emmanuel Macron et les autorités françaises ont bel et bien expliqué que les mesures prises pour lutter contre l’islamisme radical ne visent pas l’islam en tant que religion et n’est pas dirigée contre la communauté musulmane en France. A ce sujet, ils ont bien expliqué que la France reste toujours un pays de droit où les droits de l’homme et la liberté du culte sont toujours respectés. Néanmoins, il ne sera donné aucune occasion aux personnes qui instrumentalisent l’islam à des fins politiques et autres pour nuire à la République. Il est vrai que certaines personnes de la communauté musulmane veulent imposer leurs idéologies aux autres et ne respectent pas les lois de la République. Dans certains quartiers à Paris à Marseille et dans d’autres villes, les femmes ont peur de de s’habiller comme elles le souhaitent et sont même interdites de rentrer dans un café. Cet état de fait à profiter au militant du Front national pour accuser les autorités françaises de laxisme. « Il faut libérer les territoires occupés par les islamistes », a lancé un internaute. Ce dernier devait ajouter, je cite : « J’ai peur de me rendre dans certains quartiers. Parfois, je me pose la question si je suis en France ou dans un pays à majorité musulman. Je pense que dans ces quartiers, la charia a été instaurée discrètement », a-t-il fait savoir. De nombreux compatriotes trouvent également scandaleux le comportement cet état de fait qui ne fait qu’augmenter l’islamophobie et qui joue en faveur du front national (FN). En somme, ce qui est sûr est que les jours à venir seront vraiment durent pour la communauté musulmane en France. Le comble est que par le comportement de certaines personnes irresponsables, les doigts sont pointés envers les Musulmans de France et de l’occident. Pourtant, les Musulmans sont les premières victimes du terrorisme islamiste.
De Paris : Abderrahmane Hakkar