«La nouvelle Constitution renforce les composantes de l’identité algérienne»

Belkacem Zeghmati à partir d’Ain Defla :

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a assuré, hier mardi à Ain Defla, que les amendements contenus dans la nouvelle Constitution qui sera soumise au référendum ce dimanche, 1er novembre, renforce les constantes et les composantes de l’identité algérienne. « Le projet de révision de la Constitution renferme plusieurs articles qui consolident les composantes et les constantes de l’Etat en matière de culte, de langue et d’identité. L’Islam, l’Amazighité et l’arabité sont des composantes intangibles de notre identité nationale et ne peuvent être touchés », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors d’un rassemblement organisé dans le cadre de la campagne pour le référendum sur le projet d’amendement de la Constitution, prévu ce dimanche 1er novembre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a affirmé que la nouvelle Loi fondamentale du pays vise à établir et renforcer ces composantes. «Ce projet d’amendement constitutionnel n’a laissé aucun doute sur ces composantes de notre identité nationale», a indiqué Belkacem Zeghmati. Un amendement qui sera, pour reprendre le Chef de l’Etat dans son message adressé, lundi dernier, aux participants aux travaux de la 22ème Semaine nationale du Coran, lu en son nom par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi à Mostaganem, une illustration éloquente des valeurs civilisationnelles de l’Algérie, puisées des préceptes du Saint Coran, consacrera la loyauté au serment des chouhada et confortera l’Etat de Droit prôné par le Hirak béni authentique. Nous respectons l’Islam, la nouvelle Loi fondamentale du pays contient des dispositions qui rendent intouchable cette religion car l’Islam est religion de l’Etat, a poursuivi le Garde des Sceaux. «Pas de crainte à avoir pour l’Islam et pour la langue arabe, notre identité, en terre d’Islam, ils seront aussi immuables que l’est le peuple algérien», a fait savoir le représentant du Gouvernement, rappelant que cette langue est la langue officielle. «La langue arabe s’impose à toutes les institutions de l’Etat, les administrations et l’enseignement», a ajouté le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. S’agissant de la langue amazighe, le Garde des Sceaux a fait savoir que c’est comme l’arabe et l’Islam et que la Constitution protège cette langue dans son article 4. «Tamazight est une langue nationale et officielle, tout comme l’arabe», a encore poursuivi le représentant du Gouvernement, faisant observer que le développement et la promotion de cette langue sont du ressort des spécialistes. Enfin, évoquant l’enseignement de la langue française, Belkacem Zeghmati a estimé que celui-ci n’est pas un tabou. «La langue française est un moyen de recherche, de connaissance et de savoir. Il n y a aucun complexe à avoir à ce propos», a encore poursuivi le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Lundi dernier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a affirmé à Mostaganem que le projet de révision de la Constitution veille dans son préambule sur les constantes nationales dans de nombreux articles qui abordent l’identité nationale avec ses trois dimensions (Islam, Arabité et Amazighité), et les valeurs glorieuses de Novembre. C’était lors des travaux de la 22ème Semaine nationale du Coran.
Rabah Mokhtari