Une dizaine de films algériens en lice

Festival franco-arabe de Noisy Le Sec (France)

Des cinéastes algériens et franco-algériens prennent part au 9e Festival du film franco-arabe (Fffa) de Noisy Le Sec (France), prévu du 6 au 17 novembre prochain, annoncent les organisateurs sur le site Internet du festival.

Les longs métrages, «Paysages d’Automne» de Merzak Allouache, «Parkour(s)» Fatma-Zohra Zamoum, «Abou Leila» de Amine Sidi-Boumédiène, «Rouge» de Farid Bentoumi, «Ibrahim» de Samir Guesmi, «143 rue du désert» de Hassen Ferhani, «Leur Algérie» de Lina Soualem, «Sœurs» de Yamina Benguigui et «ADN» de Maïwenn Le Besco, seront présents à ce festival parmi 16 fictions, dont 6 inédits et 11 documentaires. Traitant de thématiques existentielles vues essentiellement sous le prisme des rapports des jeunes à leurs parents et à leur pays, les films représentant l’Algérie, distingués à différentes rencontres du 7e Art, restituent l’inquiétude d’une jeunesse en quête de soi dans une société qui ne leur a pas encore tout dit. Ainsi, «Paysages d’automne» de Merzak Allouache propose de vivre un thriller politique et social sur l’Algérie, «Parkour(s)» de Fatma-Zohra Zamoum met à nu dans un élan humoristique, les travers de la société algérienne, et «Abou Leila» de Amine Sidi-Boumédiène raconte la conquête de Lotfi et un de ses amie d’enfance, qui traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux terroriste. «Rouge» de Farid Bentoumi et» Ibrahim» de Samir Guesmi, traitent des rapports difficiles entre parents et enfants alors que «Sœurs» de Yamina Benguigui, pose des questions sur le rapport aux pays d’origine et d’accueil et «ADN» de Maïwenn Le Besco raconte la complicité d’un grand-père algérien et sa petite fille. Dans la section documentaire, «143 rue du désert» de Hassen Ferhani, propose un road-movie immobile chez Malika en plein milieu du désert, alors que «Leur Algérie» de Lina Soualem invite à une virée dans son pays d’origine à travers le regard nostalgique des ses grands parents. Parmi les films également présents à ce festival, les trois œuvres tunisienne «L’homme qui a vendu sa peau» de Kaouther Ben Hania, «Nouara rêve» de Hinde Boujemaa et «Un fils» de Mehdi Barsaoui, ainsi que les films marocains «Adam» de Maryam Touzani et «Le miracle du saint inconnu» de Alaa Eddine Aljem. «Tu mérites un amour» de Abu Bakr Shawky (Egypte) «Good Morning» de Bahij Hojeij (Liban) et «9 jours à Raqqa» de Amjad Abu Alala (Soudan) prennent part également à cette manifestation. Le Festival du film franco-arabe (Fffa) de Noisy Le Sec est né en 2011 d’une volonté de «créer des ponts entre les cultures» pour favoriser «la compréhension, la découverte et les échanges», rappellent les organisateurs.
R. C.