De hauts responsables de l’Etat s’expriment après avoir accompli leur devoir électoral

Référendum sur la Constitution

De hauts responsables de l’Etat s’étaient exprimés, hier dimanche, sur le référendum constitutionnel après avoir accompli leur devoir électoral, souhaitant, au passage, un prompt rétablissement au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. «Le référendum sur la révision de la Loi fondamentale du pays représente un jour pour l’avenir de l’Algérie nouvelle que nous souhaitons tous pour nos fils et petits-fils», a estimé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad.

C’était à sa sortie du bureau de vote de l’école Aamar Hida à Dely Brahim (Alger). La voix aujourd’hui, a-t-il dit, est au peuple et au citoyen et chacun est libre de choisir le chemin qu’il souhaite pour son pays. «Ce jour, qui coïncide avec le premier novembre, date du déclenchement de la Guerre de libération nationale, représente, pour le peuple algérien, l’Histoire glorieuse, celle des martyrs et des moudjahidine, et qui a permis à nos ancêtres de libérer le pays», a poursuivi Abdelaziz Djerad. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a fait savoir, à Alger, que la nouvelle Constitution est le prélude aux réformes structurelles. «La nouvelle Loi fondamentale du pays est un nouveau départ pour le pays. Quand on parle de l’Algérie nouvelle, on parle de l’Algérie qui se renouvelle grâce à la citoyenneté et votre participation (journalistes)», a-t-il dit, soulignant le rôle de la société civile et les journalistes dans l’Algérie nouvelle, où, a-t-il observé, il n’y aura plus de gouverneur et de gouvernés. De son côté le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a considéré que le référendum sur l’amendement constitutionnel constituait un départ pour l’édification d’une nouvelle République enracinée dans les valeurs du 1er novembre et qui sera basée sur la démocratie, les droits fondamentaux et les libertés consacrera l’Etat de droit. «La jeunesse jouit d’un intérêt particulier dans le projet de Constitution soumis à référendum», a-t-il indiqué après avoir accompli son devoir électoral à l’école primaire El-Mamoun à El-Biar (Alger). Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a, quant à lui, estimé que le référendum sur l’amendement constitutionnel permet au peuple de choisir et de décider de l’acte fondateur pour la gestion de ses affaires. «Redonner la parole au peuple est l’une des revendications du Hirak populaire béni. Le peuple algérien est pleinement conscient des enjeux et des défis que traverse le pays», a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse, à sa sortie du bureau de vote au collège Pasteur (Alger). Enfin, le Président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil a considéré que le référendum sur l’amendement de la Constitution constitue une importante échéance devant réaliser un véritable départ pour l’édification d’une Algérie nouvelle. «L’Algérie mène aujourd’hui une bataille et que novembre est de retour en vue d’édifier une nouvelle République», a-t-il déclaré à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Jardin de la liberté à Alger.
Rabah Mokhtari