«L’Etat oeuvrera pour combattre la bureaucratie»

Karim Younes, médiateur de la République

Le médiateur de la république, Karim Yunus, a confirmé depuis Tipasa, que l’Etat oeuvrera pour combattre la bureaucratie avec plus de force et d’enthousiasme après le 1er novembre, date du référendum sur le projet d’amendement à la Constitution.

Dans sa réponse à l’affluence d’un citoyen en marge de sa visite au siège du délégué du médiateur de la République à Tipaza, M. Younes a expliqué que «combattre la bureaucratie après le 1er novembre sera avec plus de force et d’enthousiasme pour construire une nouvelle Algérie dans laquelle régnera la liberté, la justice et l’égalité prévaudront». M. Karim Younes a déclaré : «Le travail demande du temps. Il n’est pas possible de combattre toutes les formes de bureaucratie en un jour. Nous devons être francs avec les citoyens et parler avec eux dans le langage de la réalité et ne pas leur mentir, mais la détermination est là et la nouvelle Constitution permet de combattre la bureaucratie avec force et enthousiasme.» Dans ce contexte, il a demandé aux citoyens de s’exprimer «confortablement» et de faire part de leurs préoccupations «librement et franchement», car, comme il l’a dit, «la volonté politique est fortement disponible, qui reste à incarner et à faire suivre sur le terrain». Les préoccupations qui lui ont été soulevées au siège du médiateur de la République à Tipasa ont porté sur les domaines du logement, de l’emploi, de l’agriculture et de l’investissement, ainsi que sur les problèmes de communication avec les fonctionnaires et d’accueil. Dans ce contexte, M. Younes a affirmé que tous les problèmes énumérés sous forme de pétition de plainte sont examinés au niveau local et national si nécessaire, soulignant qu’il tient personnellement à soulever les problèmes qui ne peuvent être résolus localement aux plus hautes autorités du pays. En ce qui concerne les investissements, le médiateur de la République a déclaré: «En fait, il y a des problèmes objectifs et méritoires à résoudre, similaires à ceux qui font obstacle à l’investissement dans un certain nombre de banques et de certains ministères, où il existe une bureaucratie qui empêche la réalisation de projets d’investissement, en particulier des projets pour les jeunes.» Dans le même ordre d’idées, il a souligné qu’il y avait de nombreux problèmes en suspens depuis des années, soulignant que l’organe qu’il dirige travaille à corriger les conditions au profit de certains investisseurs qui souffrent depuis des années, grâce à la réponse de certains ministères à ses intérêts. Dans le même temps, il a rassuré les citoyens sur la volonté de l’Etat de corriger toutes les conditions, soulignant que «l’Algérie peut accueillir tout le monde». Au centre pédagogique psychologique pour enfants handicapés mentaux de Douaouda, où le médiateur de la République a-t-il appris les conditions d’étude de ce groupe «sensible», comme il l’a décrit, M. Younes a souligné que le président de la République accordait une grande attention à l’aspect social, notamment en ce qui concerne les groupes vulnérables et les groupes qui nécessitent une attention particulière. Et profitez de l’occasion des préoccupations du personnel médical, pédagogique et administratif, avant de conclure leurs activités en remettant des cadeaux symboliques aux enfants.
Mohamed El-Ouahed