Le match de toutes les surprises
CAN-2022 : Algérie – Zimbabwe

«Tout d’abord, nous devons savoir une chose, l’Algérie est la meilleure équipe en Afrique. Nous devons la respecter et la féliciter.
L’Algérie a l’un des meilleurs scores sur le continent, et elle possède l’un des meilleurs coachs. L’Algérie démontre à chaque match une bonne condition physique et j’apprécie vraiment le jeu algérien», dixit Zdravko Logarusic. Sans préjuger du maintien ou non de la rencontre Algérie-Zimbabwe du 12 novembre 2020 dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, disant qu’il s’agit de deux grandes équipes de football africaines, qui s’affronteront dans un duel qui s’annonce déjà comme l’une des affiche très attendue par des observateurs et supporters de plusieurs continents, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, le champion d’Afrique aura à affronter des équipes africaines décidées à en découdre avec lui, ensuite de permettre au sélectionneur Belmadi de répondre par une victoire à ceux qui pensent qu’un champion ne peut l’être deux fois, et surtout, de confirmer l’engagement de ses joueurs à déstabiliser toutes les stratégies des adversaires comme ce fut le cas lors de la CAN-2019. L’objectif des Verts est de tenter de poursuivre sa route vers une 3e CAN. Il s’agit, ce 12 novembre au stade 5-Juillet, de sauter la première barrière, celle d’une équipe emmenée par le sélectionneur Zdravko Logarusic, laquelle fut, faut-il le rappeler, éliminée lors de la CAN-2019, au premier tour, après deux défaites et un match nul. Mais elle reste musclée pour promettre d’aller le plus loin possible. Les interrogations se musclent aussi, justement au fur à mesure que la date du 12 novembre arrive. Elle laisse un grand nombre de supporters, et même d’observateurs en attente du spectacle, pas n’importe quel spectacle, puisqu’il sera aux couleurs africaines. Mais quelque chose avait coincé et qui a failli tout annuler. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi ces doutes, à quelques jours du coup d’envoi très attendu ? La question est posée et des éléments de réponses ont été développés par les différents médias nationaux. La communication entre les deux gestionnaires des deux fédérations est instaurée afin de trouver une solution afin d’éviter le ratage au stade 5-Juillet ce 12 novembre 2020. Le manque de liquidité de cette fédération zimbabwéenne a obligé son équipe nationale dont l’ossature des «warriors» est composée essentiellement d’éléments évoluant dans les quatre coins de l’Europe et de l’Asie, à rester à la maison, et de ne pas pouvoir se rendre en Algérie pour cette rencontre tant attendue. Que se passera-t-il demain ? Y aurait-il un revirement de situation ? Les deux fédérations seraient-elles en mesure d’éviter le ratage de cette rencontre ? La partie algérienne a fait une proposition qui a été refusée par la partie adversaire «la Fédération algérienne nous a proposé de jouer les deux confrontations en Algérie tout en payant notre logement, mais nous avons refusé cette offre. Nous ne pouvons pas vendre notre âme», a asséné le dirigeant pour le journal The Herald. «Le pays est actuellement d’humeur festive, après la levée de l’interdiction du Stade national des sports, on remercie le gouvernement qui a tout fait pour qu’on puisse accueillir l’Algérie sur notre terrain… Nous avons appliqué la réciprocité en demandant aux Algériens de venir jouer les deux matches à Harare, mais ils ont aussi refusé», a-t-il révélé. Et d’ajouter «nous leur avons aussi proposé que les deux matches se déroulent au Stade national des sports, et nous prendrons en charge tous leurs frais dont l’hébergement… mais ils ont également décliné cette proposition». Pour rappel, l’Algérie occupe la tête de son groupe éliminatoire avec deux points d’avance sur son futur adversaire. Enfin, aux dernières nouvelles la question serait, selon un des nos confrères, désormais tranchée «le match aller se déroulera bel et bien à Alger le 12 novembre prochain à partir de 20h au stade 5-Juillet, alors que le match retour aura lieu à Harare le 16 du même mois à partir de 15h (heure locale). Ouvrant une parenthèse pour dire que la Confédération avait pris la décision d’interdire les rencontres de football au stade principal de Harare et d’autres infrastructures du pays pour non-conformité».
H. Hichem