Nécessité de recourir aux méthodes modernes d’irrigation complémentaire des céréales

Khenchela

Les participants à une Journée d’étude intitulée «L’irrigation et la fertilisation dans la filière céréalière», organisée lundi à Khenchela, ont souligné la «nécessité de suivre des méthodes modernes d’irrigation complémentaire des céréales afin de faire progresser cette filière».

Initiée par la direction des services agricoles (DSA) de Khenchela, au sein de la Maison de l’agriculture de la commune de Hamma, les intervenants ont indiqué que «l’adoption de méthodes modernes d’arrosage et de fertilisation augmentera le rendement en céréales et aboutira à des résultats positifs qui permettront de réduire la facture d’importation». A cet égard, Cherif Nekri, directeur général de l’Institut national des sols, de l’irrigation et du drainage (INSID), a relevé lors de son intervention que «les investisseurs dans la filière des céréales doivent respecter la technique relative à l’irrigation et à la fertilisation pour btenir des productions allant jusqu’à 70 quintaux par hectare».
Ce responsable a également ajouté que le développement des céréales implique une connaissance des étapes de croissance pendant lesquelles ce type de culture doit être arrosé, avec la nécessité de choisir la qualité et la quantité des engrais appropriées pour atteindre le rendement souhaité. De son côté, Abdelghani Ben Ali, chef du Conseil interprofessionnel de la filière des céréales, a appelé les agriculteurs présents à «suspendre les méthodes traditionnelles d’arrosage et à suivre les méthodes modernes afin qu’ils puissent obtenir un rendement plus important en termes de qualité et de quantité».
Dans ce contexte, il a fait savoir que l’objectif escompté à travers l’organisation de cette rencontre est de hisser le niveau technique des exploitants de la filière céréalière pour contribuer à l’augmentation de la production et œuvrer à atteindre l’autosuffisance. Pour sa part, le directeur des services agricoles de Khenchela, Rachid Rahmania a affirmé que la wilaya a recensé, lors de la dernière campagne agricole, une superficie allouée à la culture céréalière dépassant 100.000 ha, dont 32.000 ha sont situés dans le désert de Nememcha. Il a déclaré, en outre, que la superficie irriguée s’élevant à 45.000 ha a incité l’Etat à accompagner les agriculteurs de la filière céréalière en leur accordant des autorisations de forage de 1.200 puits profonds tout en les soutenant pour réaliser des bassins hydrologiques, en les dotant d’arrosoirs et de pompes en vue d’atteindre une production de 2 millions de quintaux par an dans le cadre du plan quinquennal 2020-2024.
R.R/Agence