L’Ansej sillonne les zones d’ombre

Ansej

Le chargé de communication au niveau de l’agence de l’Ansej de la wilaya de Aïn Témouchent a rendu public un communiqué concernant les journées de sensibilisation et d’information animées par les messieurs Bouzefrane Sidi Mohamed et Senouci Ahmed, cadres de cette agence à l’échelle des zones d’ombre situées dans les circonscriptions de Hammam Bouhadjar et Bénisaf. Cette campagne a commencé du 10 septembre au 07 octobre 2020.

Le même communiqué a évoqué les objectifs de cette opération de sensibilisation et d’information, la reconnaissance réelle de ces zones, écouter les citoyens et enregistrer leurs préoccupations, l’explication des axes de la nouvelle stratégie de l’appareil de l’Ansej consistant à booster l’emploi des jeunes et présenter les différentes étapes pour la création d’une micro-entreprise et élucider certains points d’ombre en ouvrant un dialogue direct et clair, encouragement des porteurs d’idées innovatrices dans les secteurs de l’agriculture, les services conformément aux décisions arrêtées par le ministère de tutelle.
Les animateurs ont également insisté sur l’importance de la communication pour échanger les informations. Ils ont mis en exergue les opportunités des conventions. Et pour stimuler ces jeunes, les animateurs ont donné des exemples vivants des micro-entreprises réussies. Concernant les préoccupation présentées par les citoyennes rencontrées et enregistrées par les animateurs, à savoir la demande de la levée du gel sur les activités du secteur de la pêche, la régularisation du foncier agricole dans les wilayas, sachant que les 95% de ce terres reviennent à des exploitants agricoles concessionnaires, ce qui constitue un handicap sur la voie de l’investissement, promouvoir ces communes et ces douars en injectant des projets vitaux et la redistribution des locaux restés fermés et leur attribution à d’autres jeunes ambitieux et sérieux, épilogue le communiqué de presse.
Saisissant l’opportunité pour signaler la situation en souffrance d’une jeune fille, Mlle Khatir Ben M’himda Zohra de Hassi Ghella, ayant une micro-entreprise dans la couture désire un local pour domicilier son entreprise créatrice d’une dizaine d’emplois directs et indirects permanents et saisonniers pour les femmes dans les zones d’ombre. Elle a écrit des correspondances aux autorités locales pour lui attribuer un local vacant au niveau de la commune de Hassi Ghella mais en vain. En principe, les autorités concernées doivent lui tendre la main et la soutenir, étant donné que son projet est très bénéfique pour la commune et sa population en création de richesse et d’emplois pour la gent féminine.
Sabraoui Djelloul