«Ma mise à l’écart est logique»

Belaïli

L’ailier international algérien Youcef Belaïli a reconnu que sa mise à l’écart de l’équipe nationale de football était «logique», après plusieurs mois loin des terrains, laissant entendre qu’il avait commis une erreur concernant la gestion de sa carrière.

«Ma mise à l’écart de l’équipe nationale est logique parce que j’étais sans club durant plusieurs mois. Djamel Belmadi était même en colère contre moi. Je lui demande pardon ainsi qu’au peuple algérien et je lui promets de revenir en force», a indiqué Belaïli dans un entretien accordé mercredi soir à la chaîne qatarie Al-Kass. Entré en conflit avec son club saoudien du Ahly Djeddah, Belaïli a fini par résilier son contrat, lui qui n’a plus joué depuis plusieurs mois. L’enfant d’Oran vient de trouver un point de chute en rejoignant le Qatar SC, pour un contrat de deux saisons.
«J’aurais pu signer en Europe d’où j’ai reçu plusieurs offres émanant d’Espagne, de Turquie et surtout de France, mais comme j’étais en litige avec le Ahly Djeddah, j’espérais que la FIFA me donne gain de cause. Malheureusement le marché des transferts européen a fermé ses portes sans que je règle mon problème avec mon ex-club. Ce n’est que plus tard que j’ai pu signer au Qatar SC», a-t-il ajouté. Avant de révéler : «Le Ahly du Caire m’a présenté une grosse offre. Mais après avoir bien réfléchi, j’ai préféré opter pour le Qatar SC, parce qu’il y a la Coupe du monde qui se déroulera dans ce pays en 2022».
Enfin, Belaïli (28 ans) semble plus que jamais décidé à «revenir en force» en équipe nationale, notamment en vue des qualifications du Mondial-2022. «La Coupe du monde 2022 est notre principale priorité. Depuis qu’on a gagné la CAN-2019, on ne pense qu’au Qatar. Mais il faudra d’abord réussir les qualifications pour y participer et aller très loin dans ce tournoi. Conserver notre titre africain ? Avec Belmadi, tout reste possible, il a réussi à construire une grande équipe. Nous avons certes d’excellents joueurs mais notre force réside dans notre groupe. On aime toujours gagner».
R. S.