Les incendies criminels ont causé des pertes incalculables

Agriculture et patrimoine forestier

Des spécialistes de la transformation agricole et du reboisement ont pris part à une rencontre à Annaba sur des sujets d’actualité dont l’agriculture et des incendies, notamment que la manifestation intervenait au lendemain des incendies criminels touchant plusieurs wilayas. Ils étaient en appel il y a quelques jours à l’école de pêche de la wilaya.

En provenance de plusieurs régions du pays, ils devaient aborder des questions sur, outre, la plantation des arbres fruitiers comme les oliviers, sur également, les incendies de forêts à l’image de ceux vécus récemment dans notre pays. Etaient présents, les responsables à différents niveaux des structures de l’agriculture dont celle du développement des arbres fruitiers ainsi que leurs homologues de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale. Faute de documentation nécessaire pour bien maîtriser le point inscrit à l’ordre du jour, il a été difficile de cerner les différents niveaux d’intervention. Notamment ceux des spécialistes du développement de l’olivier. Ce qui a contraint de nombreux participants à aborder des questions sur les catastrophes naturelles et déborder du sujet inscrit à l’ordre du jour. Il s’agissait de parler de prévention, d’intervention, de recherche et de pertes financières incalculables tant du côté des producteurs que des transformateurs, détaillants en milieu urbain et ailleurs.
Il faut dire que ce rendez-vous est le premier à avoir pu regrouper des participants peu nombreux. Or, Il avait son importance car destiné à informer et sensibiliser les responsables locaux sur la nécessité de consolider leurs moyens de prévention et d’intervention. Notamment l’exécution efficace de la politique nationale de prévention et d’intervention pour la protection des végétaux. Dans leurs interventions à différents niveaux des structures compétentes, les spécialistes en la matière ont abordé les questions de prévention, de moyens humains et matériels et de perfectionnement permanent des animateurs. Il reste néanmoins utile de préciser, que ce type de rencontre aurait gagné en efficacité et en impact s’il avait été enrichi de brochures et autres documents à même de permettre aux participants de mieux s’imprégner des questions y afférentes. Lors du regroupement de Annaba, il était quelque peu difficile pour la majorité des participants de concentrer leur attention sur les interventions des nombreux spécialistes.
Ils devaient avoir en tête l’accord d’association Algérie-Union européenne. Il a été lancé ou le sera incessamment «dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-Union européenne» ce programme porte sur un projet de jumelage intitulé : «Appui à la mise en place d’une démarche qualité au sein des services de la protection des végétaux et des contrôles techniques. L’objectif général de ce projet concerne l’amélioration et renforcement des systèmes de contrôle des végétaux et produits végétaux afin de faciliter le commerce de ces produits et leur exportation vers l’Union européenne notamment.
En ce qui concerne les objectifs spécifiques, la même source souligne qu’il s’agit de mettre en place une démarche qualité au sein des services de la protection des végétaux et des contrôles techniques en vue de renforcer la capacité de contrôle des services phytosanitaires pour les rapprocher des standards européens et internationaux et leur mise sous assurance qualité selon la norme NA ISO/CEI 17020 (NA 13001) et la fiabilité des résultats d’analyse des laboratoires de l’INPV et du CNCC par la mise en place d’un système d’assurance qualité selon la norme NA ISO/CEI 17025 (NA 13012). Toutes ces initiatives seront matérialisées au lendemain de la récupération effective de 300.000 hectares de terres agricoles distribuées et non exploitées, 184.000 actes de concession délivrés dans le cadre de la politique «la terre pour celui qui la travaille» le directeur central au ministère de l’Agriculture, indique que «les terres agricoles récupérées, ont été retirées aux agriculteurs qui ne les ont pas exploitées.
Or, l’agriculteur dispose de 5 ans pour exploiter sa terre. Dépassée ce délai, l’État reprend les terres restées en jachère, et faisant objet de manquement au cahier des charges et de la législation en vigueur» a précisé le responsable. C’est, en tout cas, ce qu’a annoncé le même ministre de l’Agriculture lorsqu’il avait abordé la question des terres louées depuis 2010 précisant qu’elles deviennent propriété des locataires. Il s’agit notamment des agriculteurs qui ont conservé leurs terres car remplissant tous les critères. Ces derniers peuvent se rapprocher de l’Office national du foncier agricole, afin de régulariser leur situation. Au même titre que les terres dites «Arch» seront également régularisées. Rappelons qu’à travers DJAZAGRO 2019, l’Algérie devrait voir son chiffre d’affaires progresser de 30% en 2019.
A. Djabali