La direction «optimiste» pour la qualification de Casoni

MC Oran

La direction du MC Oran s’est dit, lundi, «optimiste» quant à la qualification de son nouvel entraîneur Bernard Casoni, quelques jours avant le coup d’envoi du championnat de Ligue 1, quoique son prédécesseur Bachir Mecheri n’a pas encore résilié son contrat.

«Casoni devra bénéficier dans les prochains jours de sa licence qui lui permettra d’être sur le banc de touche dès le premier match de championnat contre le NA Hussein Dey vendredi prochain. Nous sommes en train d’accomplir les procédures administratives d’usage pour le qualifier, lesquelles démarches sont dans la bonne voie», a déclaré, à l’APS, le chargé de communication de la formation oranaise, Rafik Cherak. L’ex-entraîneur du MCO, Mecheri a déjà saisi la Chambre de résolution des litiges (CNRL) pour réclamer la régularisation de sa situation financière, d’où son refus de résilier son contrat, bloquant par là même la qualification du technicien français Casoni, a indiqué la même source.
En revanche, l’ex-directeur technique des «Hamraoua», Mehimda Khalladi a trouvé un compromis avec la direction du club pour rompre à l’amiable son bail, ce qui devrait aider les nouveaux membres du staff technique de s’adjuger leurs licences respectifs dans les prochains jours, a encore souligné le même dirigeant. Par ailleurs et avant d’affronter le NAHD en déplacement dans le cadre de la première journée du championnat, l’entraîneur Casoni a avoué que ses protégés n’ont pas encore atteint la forme optimale pour aborder la compétition officielle.
Il a regretté, au passage, que les préparatifs de son équipe en vue de la nouvelle saison eurent démarré en retard, poursuivant que les contraintes rencontrées par son club pour programmer un grand nombre de matchs amicaux a compliqué davantage sa mission. Les «Hamraoua», dont l’effectif a connu plusieurs changements avec l’arrivée d’une dizaine de nouveaux joueurs et le départ d’autres, ont bénéficié au cours de l’intersaison d’un seul stage de dix jours à Tlemcen, rappelle-t-on.
R. S.