Le journaliste français Jacques-Marie Bourget dévoile des détails méconnus de RSF

France

Le célèbre écrivain et journaliste français, Jacques-Marie Bourget, a révélé des détails autant méconnus sur le réseau «Reporters sans Frontières», en dévoilant des parties «sombres dignes d’un réseau affairiste, opportuniste et égoïste à la solde de puissances occultes».

RSF, qui fait de la protection des libertés et des journalistes à travers le monde son cheval de bataille en ne ratant aucune occasion pour s’en prendre aux Etats, vient de poursuivre en justice deux journalistes français, en l’occurrence, Taha Bouhafs qui travaille pour «Le Média» et Gaspard Glanz de «Taranis News» pour avoir sous entendu que RSF : «vivrait de subventions d’Etat et qu’il serait proche du pouvoir». Reprenant des informations publiées par le journal français Marianne, Jacques-Marie Bourget dont l’aura est mondiale, se dit «choqué» d’apprendre que l’un des dirigeants du RSF, Christophe Deloire, «ose poursuivre en justice des confrères». «Je découvre que l’immense Christophe Deloire, patron rémunéré de RSF, est en colère. Fâché contre des journalistes galopins auto-définis comme des «Street Reporters». Le grand maître du journalisme entend les fesser, et sur Twitter «dénonce les attaques dont son association fait l’objet», a-t-il écrit.
Taha Bouhafs, ex-militant de «La France Insoumise» qui travaille pour Le Média, et Gaspard Glanz de Taranis News, «n’arrêtent pas de lui brûler la plante des pieds, via le réseau social. Ces deux petits journalistes, qui ne vénèrent pas Christophe, sous entendent que RSF «vivrait de subventions d’Etat et qu’il serait proche du pouvoir», a écrit M. Bourget sur un ton ironique. Et d’ajouter : «courageux face aux deux gamins, talentueux et sans le sou, Christophe sait trouver les mots qui payent : «RSF répondra par les moyens juridiques qui s’imposent aux menaces, insultes et propos diffamatoires proférés par Gaspard Glanz et aux allégations mensongères et accusations aberrantes colportées par Taha Bouhafs contre l’organisation et son dirigeant». Le responsable de RSF ne cherche, en recourant à la Justice, «que sortir des poches des deux confrères les euros qu’ils n’ont pas dommages et intérêts», s’est indigné le journaliste et écrivain français, rappelant que «M. Deloire prétendait exactement le contraire du temps où il dirigeait le Centre de Formation des Journalistes».
Dans le même ordre d’idée, Jacques-Marie Bourget a émis des réserves sur «la prétendue protection» des journalistes ressassée par RSF, affirmant que «ce fameux Réseau ne court finalement qu’après ses intérêts». S’appuyant sur ce qu’il a vécu en Palestine, Bourget raconte : «le 21 octobre 2000, à Ramallah, tandis qu’une balle de M16 israélien volait avec ardeur vers mon poumon gauche, j’ai eu le temps de me dire : «Bon, je vais au tapis mais merci le diable et (Robert Ménard) Reporters sans Frontières sera là pour me relever». «Très mal en point mais même pas mort, j’ai pu constater l’incroyable soutien qu’a délivré RSF à mon endroit : «rien», a-t-il rappelé.
« Le dernier avatar de cette ONG amie de l’OTAN et des néoconservateurs américains le démontre : le 19 mai 2019, à Tel Aviv en présence du président israélien, RSF a reçu le Prix Dan David. «C’est étonnant comme un million de dollars suffit à ramollir la morale», s’est-il indigné. Selon le récipiendaire du Chevalier de la Légion d’honneur‎ et Chevalier des Arts et des Lettres, «la mécanique de RSF est semblable à celle des éoliennes, faire du vent pour en tirer de l’énergie. Il faut paraître, passer à la télé, émouvoir, protester pour affirmer la posture du défenseur de presse». Et de conclure: «Vous l’avez bien compris, le dollar ne vient que si l’ONG soutient la démocratie, celle de Dick Cheney, de Paul Wolfowitz et autres néo-conservateurs qui ont fait suite.
R.I/Agence