L’APLS poursuit ses attaques contre des positions de l’armée d’occupation marocaine

Sahara occidental

Des unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont poursuivi leurs attaques «intenses» sur des bases et positions de l’armée d’occupation marocaine le long du mur de la «honte», a indiqué le ministère de la Défense sahraouie, dans son communiqué militaire n° 16.

La défense sahraouie a souligné, dans son communiqué, que «les combattants de l’Armée de libération ont mené vendredi des attaques intenses sur les positions de l’ennemi, ciblant des positions des soldats de l’occupation dans le secteur de Tachla». Les forces de l’APLS ont également mené des attaques intenses visant des «retranchements de l’ennemi à Oum Dighen dans le secteur Baghari». Des «unités de la gloire et la dignité» ont, en outre, ciblé samedi «des positions de l’ennemi en menant des attaques intenses sur les bases des soldats de l’occupation à Rousse la vallée de Tmat dans le secteur de Hauza, ainsi que dans le «secteur de Smara». Ces attaques «destructives» ont engendré des dégâts «considérables» matériels et humains dans les rangs des forces d’occupation marocaines, a conclu le communiqué.

L’UNFA condamne les violations des droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara occidental
L’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) a condamné les violations des droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara occidental, a indiqué samedi un communiqué de l’UNFA. «L’agression marocaine dans la région sahraouie d’El Guerguerat, le 19 novembre 2020, a amené le Front Polisario à mettre fin à l’accord de cessez-le-feu, signé sous l’égide des Nations unies», a estimé l’UNFA, soulignant «la situation tragique et les souffrances subies aux femmes sahraouies par l’occupation marocaine». L’UNFA a également condamné «l’inaction de l’ONU et le silence international, avec la complicité de la France, sur les violations marocaines et l’acceptation de ses arguments et prétextes», appelant à l’application des résolutions onusiennes à même de permettre au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’autodétermination.

L’ambassadeur du Mexique en Algérie réaffirme la position de son pays en faveur du peuple sahraoui
L’ambassadeur du Mexique en Algérie, Gabriel Rosenzweig a réaffirmé dimanche à Alger la position de son pays en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination via un référendum libre parrainé par l’ONU. Reçu par le Secrétaire général (SG) du parti Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji au siège la formation politique, l’ambassadeur mexicain a affirmé que son pays «est, tout comme l’Algérie, en faveur des causes justes et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination via l’organisation d’un référendum libre parrainé par l’ONU», a indiqué le FLN dans un communiqué.
De son côté, M. Baadji a passé en revue «les positions du parti vis-à-vis des causes régionales et internationales de l’heure, notamment la question palestinienne et les derniers développements prévalant au Sahara occidental suite à l’agression perpétrée par le Maroc contre des civils désarmés en violation du cessez-le-feu signé par les parties au conflit en 1991 sous l’égide de l’ONU et de l’UA». Les Sahraouis «se sentent délaissés par la communauté internationale, particulièrement avec l’atermoiement injustifiable de l’ONU dans la désignation d’un envoyé spécial dans la zone», a-t-il dit, estimant qu’une telle situation «a donné libre cour à la répression marocaine à l’encontre du peuple sahraoui».
Le SG du parti FLN a saisi cette rencontre pour dénoncer, par ailleurs, la résolution entérinée par le Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, en la qualifiant d’«’ingérence éhontée dans les affaires d’un pays souverain qui possède des institutions souveraines et qui décide de ses positions avec souveraineté». «Les positions honorables de l’Algérie exprimées notamment contre la naturalisation avec l’entité sioniste exposent notre pays à un acharnement», a souligné M. Baadji qui a invité le PE à «s’occuper des événements sanglants qu’a connus récemment la France et de la cause sahraouie où des citoyens sont agressés au grand jour par l’occupant marocain».
R. I.