Le niveau en nette hausse

Hydraulique/Barrages

Le niveau des barrages est en nette hausse grâce aux dernières précipitations enregistrées à travers différentes régions du pays, a indiqué jeudi à Alger le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki.

Le ministère reste optimiste quant à la disponibilité des ressources en eau cette année, d’autant que le niveau des barrages devrait augmenter davantage en février et mars prochains, a précisé M. Berraki, en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Le ministre a ajouté que les dernières précipitations avaient également contribué à l’augmentation du niveau des réserves d’eaux souterraines, ce qui permet, a-t-il dit, de répondre aux besoins du secteur agricole. Concernant la priorité du secteur, M. Berraki a expliqué qu’«il s’agit, d’abord, de répondre aux besoins de la population en eau potable, ensuite d’alimenter les secteurs agricole et industriel et, enfin, d’augmenter le niveau des eaux souterraines». Le ministère a d’ailleurs mis en place une stratégie et des programmes ordinaires et d’urgence pour la prise en charge des besoins de la population en eau potable et l’alimentation des différents secteurs (agriculture, industrie et services) en ressources en eau, a-t-il fait savoir. S’agissant des projets gelés dans le secteur, le ministre a annoncé un prochain Conseil interministériel qui se penchera sur ces projets au cas par cas. Indiquant que des projets de stations de dessalement d’eau devraient être relancés dans ce cadre, le premier responsable du secteur a précisé que quatre projets actuellement inscrits seront programmés avec le ministère de l’Energie. Entre autres projets prioritaires, le ministre a évoqué celui de la réalisation d’une station au niveau d’Alger, d’une capacité de 300.000 m3/jour, ainsi qu’une station de dessalement à Béjaïa (50.000 mètres cubes/jour) et Skikda (70.000 m3/jour), en plus d’autres stations dans les wilayas d’El Tarf, Annaba et Guelma. M. Berraki a affirmé, par ailleurs, que l’Algérie ambitionnait de produire annuellement près de 2 milliards de m3/an d’eau dessalée à l’horizon 2030, car l’amélioration de la situation hydrique du pays permettra de lancer d’autres projets. En réponse à une question de la députée du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Louisa Malik, sur l’amélioration de la qualité de l’eau potable dans la wilaya d’Alger, le ministre a précisé que les anciennes canalisations sont fabriquées de l’amiante, relevant qu’elles sont progressivement remplacées par des nouvelles canalisations conformes aux normes internationales.
Agence