L’armée d’occupation marocaine est «dans un état déplorable»

El-Guerguerat

L’armée d’occupation marocaine est «dans un état déplorable» face au bombardement de l’armée sahraouie dans la zone d’El Guerguerat, a rapporté un site d’information sahraoui, faisant état de deux officiers supérieurs marocains souffrant de troubles de la mémoire.

«Le site électronique 12 Octobre «La voix de la résistance» a affirmé posséder des informations parvenues de sources concordantes selon lesquelles l’armée marocaine serait «dans un état déplorable». «Nous avons appris de l’une de nos sources fiables à Agadir (sous couvert d’anonymat) que l’hôpital central Hassan II avait reçu dimanche dernier un général de l’armée marocaine ayant perdu la mémoire suite à une dépression nerveuse au champs de bataille», a poursuivi la même source. Et d’ajouter que «la même structure hospitalière avait reçu mardi dernier un autre cas ayant les mêmes symptômes.
Il s’agit d’un officier de l’armée marocaine». Par ailleurs, des sources concordantes de la ville de Dekhla occupée ont relevé que l’hôpital militaire de la même ville est soumis depuis samedi dernier à un ferme dispositif de sécurité. Des témoins ont affirmé également avoir vu un trafic intense des ambulances de l’hôpital vers l’aéroport pour évacuer les blessés par voie aérienne. Les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie se poursuivent causant des pertes humaines et matérielles tout au long du mur de la honte, a indiqué un communiqué du ministère de la défense sahraouie.

Le mouvement palestinien BDS défend le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Le Comité national palestinien du BDS, la plus grande coalition de la société palestinienne, défend sans réserve le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué le mouvement palestinien sur son site web. «Le Comité national palestinien du BDS, la plus grande coalition de la société palestinienne, défend sans réserve le droit de toutes les nations à l’autodétermination, droit qui est à la base de notre plaidoyer pour les droits des Palestiniens en vertu du droit international», a indiqué le mouvement. «Nous soutenons la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies 690 (1991) qui appelle à l’organisation et la supervision d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a ajouté la même source, soulignant la nécessité de la mise en œuvre de cette résolution pour «tous les peuples frères de la région». Le Comité national palestinien du BDS (BNC) est une coalition d’organisations palestiniennes qui dirige et soutient le mouvement BDS et la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), une organisation membre du BNC.
Le mouvement «Boycott, Désinvestissement, Sanctions» (BDS) s’emploie à mettre fin au soutien international à l’oppression des Palestiniens par Israël et à faire pression sur l’occupant israélien pour qu’il se conforme au droit international. Cette réaction est survenue suite à l’agression marocaine contre les civils sahraouis à El Guerguarat, dans le sud-ouest du Sahara occidental, en violation flagrante du cessez-le-feu de 1991. La ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor a discuté jeudi avec l’ambassadeur sahraoui à Pretoria, Mohamed Yeslelm Baisat, des relations bilatérales et des derniers développements dans la région après l’agression marocaine, le 13 novembre dernier contre des civils sahraouis à El-Guerguerat, a rapporté l’agence de presse sahraouie SPS. La rencontre entre la chef de la diplomatie sud-africaine et le diplomate sahraoui a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements dans la région à la lumière de l’agression marocaine contre les civils sahraouis et la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre à el Guerguarat, a précisé SPS.
M.Baisat a présenté il y a un mois ses lettres de créances au président sud africain, M. Cyril Ramaphosa en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire où il a réitéré les liens d’amitié et les valeurs révolutionnaires partagés entre les deux peuples sud-africain et sahraoui, selon SPS. Pour rappel, l’Afrique du Sud a pris mardi la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Les questions de paix et de sécurité figurent parmi ses priorités à la lumière des multiples crises sécuritaires affectant diverses régions du monde, notamment sur le continent africain. En même temps, l’inertie du Conseil de sécurité face aux agressions marocaines à El-Guerguerat est critiquée par les Sahraouis. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, a fustigé mercredi passé le Conseil de sécurité de l’ONU qui tarde à prendre des mesures condamnant l’agression marocaine contre les manifestants pacifiques sahraouis à El Guerguerat.
Evoquant la possibilité que les membres du Conseil de sécurité examinent, au cours du mois de décembre, les questions de sécurité et de paix en Afrique, après que l’Afrique du Sud a pris la présidence du Conseil (s’en tenant à sa position soutenant la lutte du peuple sahraoui), M. Sidi Mohamed Omar a indiqué que «la nouvelle agression du Maroc sur le territoire sahraoui, est une question qui concerne tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU en tant qu’organe qui a la responsabilité exclusive du maintien de la paix et de la sécurité internationales, et non pas d’un pays en particulier».
R. I.