Les clubs africains en compétition

17e Coupe de la Confédération «Total» 2019/2020

La 17e Coupe de la confédération «Total» 2019/2020 bénéficiera très certainement d’un regard exceptionnel de la part des supporters des nations africaines. De pareils évènements rappellent qu’il n’existe pas et n’existerait pas de petits pays pour le football.

Le football est une affaire de langage et de codes que nul club ne peut ignorer aujourd’hui. Des évènements qui poussent les clubs qualifiés à aller au-delà des frontières tracées par la CAF. Appelant cela comme un exercice qui permettra à tous les gestionnaires des clubs africains, d’espérer d’entrer un jour dans la «cour des grands», ce qui ouvrira les espaces aux commentaires. Cet événement, qui est la seconde compétition de football africain de clubs, met en compétition les meilleures formations non qualifiées pour la Ligue des champions de la CAF. Ce qu’il faudra retenir du caractère de cette manifestation, comme pour la Ligue des champions, est que la compétition, selon nos confrères des médias africains, se déroulera à cheval sur deux années, d’août 2019 à juin 2020. Pour les experts de la ronde africaine, de pareilles confrontations ne peuvent que permettre de réunir au tour d’un programme sportif, des clubs de diverses régions qui mettront tout en œuvre pour rehausser l’image de ce rendez-vous et à travers eux le football du continent africain.

Le huis clos et encore lui
Chamboulés par la pandémie de la Covid-19, les matches se disputeront, une fois de plus à huis clos, ce qui amène une partie des rencontres à être disputées dans un silence de béton. Ce sera certes un exercice difficile à accepter, mais la santé des joueurs demeure l’un des priorités. Les fans des équipes commencent dès maintenant à feuilleter les journaux, à la recherche d’une information qui puisse les orienter vers la chaîne télé qui retransmettra le match. Il est évident que le charme s’effacera mais, il faudrait bien s’habituer à ces dispositions de la FIFA.

Ce que les résultats confirment…
A l’instar de la Ligue des champions, le premier tour préliminaire retour s’est achevé dimanche en Coupe de la Confédération sous une pression qui confirme que les clubs ont pour objectif de se rapprocher du trophée, non seulement, mais également des primes promises. Alors, dans cette course, l’enjeu vaut bien tous les sacrifices, ceux de se hisser au podium et de terminer avec le titre de champion.

Le dernier virage a livré ses premiers secrets
Malgré leur défaite à domicile contre les Togolais d’Unisport (0-1), les Camerounais de Coton Sport ont su se faufiler pour faire mal sur le terrain adverse en réalisant un score honorable (2-0) acquis à l’aller. «Les Tunisiens de l’US Monastir ont eu encore plus chaud puisqu’ils ont vu les Ethiopiens de Fasil Kenema refaire leur retard de 2-0, mais les visiteurs ont arraché la qualification en réduisant le score à la 98e minute ! Signalons que l’arbitre avait accordé 17 minutes de temps additionnel (!), suite à la blessure à la tête du défenseur ussémiste Fahmi Ben Romdhane, transporté à l’hôpital. Immense déception en revanche pour la Guinée avec les éliminations coup sur coup de l’AS Kaloum et du CI Kamsar et qui ne compte donc plus le moindre représentant dans la compétition…»

Place au deuxième tour
Après la première partie du 1er tour achevé dimanche, on connaît désormais les affiches du 2e tour préliminaire de la Coupe de la Confédération. Programmé les 22 et 23 décembre 2020 (matchs aller) et les 5 et 6 janvier 2021 (matches retour), celui-ci sera marqué par l’entrée en lice de plus formations exemptées de premier tour, dont la RS Berkane, qui entamera la défense de son titre face aux Mauritaniens de Tevragh-Zeina. Finaliste malheureux la saison passée, le FC Pyramids aura un derby au programme contre les Libyens d’Al Ittihad, tandis que la JS Kabylie débutera contre la Gendarmerie nationale du Niger. A suivre aussi les chocs régionaux entre Bravos Maquis (Angola) et le DC Motema Pembe (RD Congo), entre le Jaraaf Dakar (Sénégal) et le FC San Pedro (Côte d’Ivoire) ou encore entre Arab Contractors (Egypte) et l’Etoile du Sahel (Tunisie).
H. Hichem