Benharrats rappelle l’engagement de l’ONU

Sommet virtuel sur l’ambition climatique

La ministre de l’Environnement, Nassira Benharrats a affirmé samedi en marge de sa participation aux travaux du sommet virtuel sur l’ambition climatique, ouverts par le Secrétaire général (SG) de l’ONU, Antonio Guterres, que cette dernière «intervient pour insuffler une nouvelle dynamique afin de relever le degré d’ambition des parties de l’accord de Paris», a indiqué un communiqué du ministère.

Mme. Benharrats représente le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à ce sommet organisé par visioconférence sous les auspices des Nations unies, de la France et de la Grande-Bretagne avec la participation de l’Italie et du Chili. De son côté, M. Antonio Guterres, a appelé «les responsables du monde à déclarer l’état d’urgence climatique dans leur pays jusqu’à ce que la neutralité carbone soit atteinte». «C’est ce qu’ont déjà fait 38 pays, conscients de l’urgence de la situation et de ce qui se joue. J’appelle les autres pays à suivre leur exemple», a-t-il poursuivi, ajoutant que «les promesses ne suffisent pas».
«Pour les tenir, des efforts importants s’imposent dès à présent pour réduire les émissions mondiales de 45 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010», a-t-il rappelé. Ce sommet intervient en commémoration du 5e anniversaire de l’accord de Paris (COP-2015) signé par 197 Etats, lequel vise à réduire l’effet de serre. Le même sommet se veut une plateforme pour associer la société civile, les jeunes, les entreprises et les ONG aux travaux de cet événement, précise le communiqué. Des présidents et chefs de gouvernements de 111 pays ainsi que des représentants de grandes firmes, de banques, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont pris part à ce Sommet.
Ce Sommet se veut un pas important dans les préparatifs à la 26e conférence de l’ONU sur le climat (COP 26), prévue pour se tenir à Glasgow en novembre 2021 (Grande- Bretagne), a ajouté la même source. Cette manifestation vise à déterminer par les Etats de nouveaux engagements plus ambitieux dans le cadre des trois piliers de l’Accord de Paris, à savoir la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’adaptation aux changements climatiques et le soutien financier et technologique, notamment aux pays sous-développés.
Djamila Sai