«L’espace maghrébin représente pour certaines puissances un espace pour y fomenter des problèmes»

Abdelaziz Djerad à partir de M’sila :

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a mis en avant, avant-hier mardi, à M’sila, la nécessité de tenir compte de la dimension géopolitique de notre pays. Au regard, a-t-il indiqué, de l’espace maghrébin qui représente, a-t-il dit, représente désormais, pour certaines puissances, un espace pour y fomenter des problèmes.

«L’Afrique souffre de plusieurs problèmes, tels que la pauvreté, le trafic de stupéfiants et les crises économiques», a relevé le Premier ministre. Appelant, à l’occasion, au renforcement de notre front national interne en vue de préserver la stabilité et la cohésion sociale, nonobstant nos différentes appartenances politiques, et barrer la route à tous ceux qui complotent contre le pays. S’exprimant sur les ondes de la Radio locale de M’sila, en marge du coup d’envoi de l’année universitaire 2020-2021, au pôle universitaire relevant de l’Université Mohamed-Boudiaf, Abdelaziz Djerad n’a pas manqué de rappeler les étapes, difficiles, que le pays a vécu durant les années 90 (décennie noire), assurant que l’Algérie est protégée et à l’abri de tout danger, comme l’a souligné récemment le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Evoquant la nouvelle rentrée universitaire, le Premier ministre a rappelé que la date a été fixée par le chef de l’Etat à la faveur, a fait remarquer Abdelaziz Djerad, de l’amélioration de la situation sanitaire et de l’élaboration d’un protocole sanitaire strict face au Coronavirus (Covid-19). «Depuis le début de la pandémie, le Gouvernement a adopté, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une approche objective et mis tous les moyens à la disposition du Comité scientifique, chargé de l’évaluation de la situation pandémique, sur la base d’une démarche de lutte contre cette pandémie», a encore indiqué le Premier ministre. Revenant sur l’acquisition du vaccin anti-Covid-19, Abdelaziz Djerad, considère que l’existence d’un vaccin ne doit pas être synonyme de relâchement. Réaffirmant que l’Algérie acquerra le vaccin présentant des garanties certaines.
«Nous avons entamé, il y a quelques mois, à travers nos canaux diplomatiques et nos médecins, les contacts avec les laboratoires de production, et examinons les moyens de choisir le vaccin qui sera utilisé dans notre pays», a poursuivi le Premier ministre, assurant que «nous sommes en phase finale de ces contacts et ces négociations, et nous annoncerons en temps opportun le nom du vaccin que nous aurons choisi» pour protéger la santé des citoyens.
S’agissant du développement des zones d’ombre, le Premier ministre a mis en avant l’intérêt, particulier, que leur accorde le président de la République qui connaît très bien les problèmes et souffrances des populations qui y vivent. Saluant, au passage, sa décision de prendre en charge les préoccupations des habitants de ces zones et d’améliorer leurs conditions de vie, non sans mettre en avant l’importance des médias et les réseaux sociaux qui font connaître la souffrance de ces populations. «Le caractère social de l’Etat sera maintenu, car puisé de la Déclaration du 1er Novembre 1954.
Toutefois, cela n’empêche pas de revoir cette politique pour qu’elle devienne plus rationnelle et plus objective», a encore indiqué le Premier ministre. Au pôle universitaire relevant de l’Université Mohamed-Boudiaf, où a été donné le coup d’envoi de l’année universitaire 2020-2021, Abdelaziz Djerad, a assisté à un exposé sur le référent de l’adéquation entre la formation et les métiers de l’enseignement supérieur dans le hall du pôle universitaire, et visité un workshop de porteurs de projets innovants et un autre dédié à la numérisation des activités pédagogiques et de gouvernance. Le Premier ministre a également assisté à la signature d’un accord-cadre entre l’Université Mohamed-Boudiaf et la wilaya de M’sila concernant la contribution de l’Université à l’amélioration de la gestion des affaires publiques locales.
Rabah Mokhtari