Une année dominée par la Covid-19

L’année 2020 se termine avec le désolant spectacle donné par l’élection présidentielle américaine marquée par le refus du président sortant, Donald Trump, officiellement battu, de céder sa place à Joe Biden désigné comme le vainqueur.

On ne sait pas comment ce vaudeville se terminera. Donald Trump, qui n’a toujours pas publiquement reconnu sa défaite face à Biden, aurait assuré à quelques-uns de ses conseillers qu’il n’envisageait pas quitter la Maison-Blanche le jour de l’investiture du Démocrate… sauf si on l’y oblige. Le contexte aux Etats-Unis est dominé par la pandémie de Covid-19. Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde par le Coronavirus et ils ne s’en sortent pas. Vendredi 18 décembre, 309.954 décès pour 17.204.549 cas positifs confirmés ont été décomptés. Cette année, la Covid-19 a dominé l’actualité mondiale, l’épidémie ne connaissant pas de frontières, avec près de 76 millions de personnes infectées et plus de 1,7 million de décès. Malgré ce contexte sanitaire, les rivalités internationales n’ont pas connu de trêve en 2020, ni les agressions et provocations particulièrement contre les pays arabes, à travers le mouvement artificiel et trompeur de reconnaissance d’Israël.
La surmédiatisation de ces reconnaissances n’arrive pas à cacher le fait que les pays qui ont reconnu Israël avaient déjà des relations informelles avec l’entité sioniste. Dans la région, un climat de tension a été créé par les agissements du royaume chérifien au Sahara occidental et par la décision du Roi de reprendre les relations diplomatiques avec Israël. L’année se termine avec la violation, le 13 novembre, de l’accord du cessez-le-feu par le Maroc à El-Guerguerate au Sud-Ouest du Sahara occidental, qui a amené l’APLS à mener des attaques intenses contre les positions de l’armée marocaine.
Depuis l’intervention de l’OTAN en Libye et l’explosion du terrorisme qu’elle a provoqué au Sahel en le transformant en base arrière du terrorisme international, cette région est devenue, sous couvert de la lutte antiterroriste, un terrain propice aux ingérences afin de s’accaparer et de dominer les richesses souterraines, notamment les minerais et les matières énergétiques. Dans cette situation, l’Algérie a engagé des moyens humains et matériels considérables afin de sécuriser ses frontières terrestres et ses accès maritimes, tenant compte de l’instabilité prévalant dans la région. La situation en Afrique qui souffre de plusieurs problèmes, tels que la pauvreté, le trafic de stupéfiants et les crises économiques, impose, comme l’a souligné le Premier ministre, Abdelazizi Djerad, «l’impératif pour nous, de renforcer notre front interne».
L. A.