Le ministère de l’Energie a apporté des précisions concernant l’arrêt du port pétrolier et gazier d’Arzew et Bethioua

Reprise graduelle de l’activité

Le ministère de l’Energie a apporté des précisions concernant l’arrêt du port pétrolier et gazier d’Arzew et Bethioua (Oran) survenu du 6 au 13 du mois courant. A ce propos, il a assuré que les chargements des hydrocarbures ont repris graduellement dès le 9 décembre, tandis que le méthanier Lalla Fatma N’Soumer a chargé sa cargaison le 13 décembre.

«Nous tenons à informer l’opinion publique que cet arrêt, survenu depuis le début du mois de décembre, a été provoqué par les mauvaises conditions météorologiques, obligeant l’entreprise portuaire d’Arzew à consigner les ports d’Arzew et de Bethioua pour des périodes assez longues. Ce qui conduit à une perturbation de la navigation maritime», a précisé la Direction générale des hydrocarbures du ministère de l’Energie dans une note d’information publiée sur la page facebook du ministère. La même source a également indiqué que «la consignation des deux ports à compter du 6 décembre 2020 a, par conséquent, induit des retards allants de 3 à 13 jours, mais de façon discontinue, dans les programmes de chargement des navires de transport d’hydrocarbures destinés à l’exportation et pour le marché national». Le ministère a également fait savoir à travers la note d’information que «les chargements des hydrocarbures ont repris graduellement dès le 9 décembre courant» tout en précisant que «le méthanier Lalla Fatma N’soumer, cité dans la presse, a chargé sa cargaison le 13 décembre, soit un retard de sept (07) jours». Ces perturbations de chargement des navires «n’ont pas impacté la production en amont, et ce, grâce à la disponibilité des capacités de stockage au Nord et au Sud, ainsi que leur bonne gestion par Sonatrach», a conclu le communiqué. Sur cette affaire, le site américain Bloommberg a indiqué que cet arrêt de dix jours survient alors que l’Algérie connaît depuis la fin de l’été des problèmes d’exportation distincts, l’ayant empêché de prendre avantage de la hausse des prix du gaz sur le marché spot. En outre, Sonatrach n’a proposé aucune cargaison de GNL sur le marché spot, afin de profiter de la remontée des prix et de l’augmentation de la demande hivernale. Le site américain a indiqué, en outre, que cet état de fait suggère que Sonatrach dispose de volumes limités à vendre. Ainsi, le média américain à voulu contacter l’Entreprise nationale des hydrocarbures, à ce sujet, mais cette dernière a refusé tout commentaire. Selon la même source, au moins deux navires de transport de GNL ont été en attente pendant dix jours près du port pétrolier et gazier d’Arzew, abritant le complexe de production de gaz naturel liquéfié (GNL), dont l’un d’entre eux, Lalla Fatma N’Soumer, qui a jeté l’ancre près du port depuis le premier du mois en cours.
Manel Z.