ça stagne toujours !

Pêche et Aquaculture

Toutes les institutions d’appui au développement de la pêche en Algérie et de l’aquaculture sont en place avec pour résultat, un léger développement des résultats de la production induite par la multiplication des missions.

Il est attendu une plus grande clarification des missions dont la plus importante a été attribuée à l’Agence nationale de développement des investissements (Andi). Chacune d’elle prend la mesure du rôle qu’elle joue dans le domaine des investissements, de la production maritime et celle aquacole. Les résultats enregistrés sont palpables. Notamment dans l’aquaculture depuis les changements qui y ont été opérés Avec une moyenne d’exploitation de 2.2 millions d’hectares et sur l’ensemble de la superficie sous juridiction nationale estimée à 9,5 millions d’hectares. Une aquaculture naissante d’une production avoisinant les 500 tonnes pour une consommation actuelle de 500 Kg/Hab/hqb, celle aquacole de 2.154 et 290 anciens projets inscrits auprès de l’Andi dans le secteur de la pêche que nous n’avons pas pu malheureusement réactualiser. Il faut préciser qu’à chaque fois qu’ils sont sollicités pour donner leur avis sur l’achèvement des projets à leur charge, nos interlocuteurs de la DG/Andi et de la pêche sont aux abonnés absents.Ce qui expliquerait le retard et la stagnation mis dans l’achèvement de projets de la pêche maritime et d’autres aquacoles à leur charge importants et le rejet d’autres qui peinent à voir le jour au niveau de cette même institution. A ce jour, 290 projets représentant 19.411 postes de travail et 4.627 autres en aquaculture souffrent d’une attente injustifiable avec des opportunités d’acquisition de navires de pêches ouverte, la réhabilitation et remotorisation de navires ainsi que des équipements de navires de pêche à envisager. Tout ceci ainsi que des unités de soutien à l’outil de production ont été déjà acquis et attendent preneurs qui ne viennent pas (moyens de carénage, de levage, et de mise à sec des navires, construction et réparation navales et fabrication de matériels de pêche).
Tout aussi acquis, navires de pêche, matériels et équipements de pêche, Réhabilitation et remotorisation des navires, Unités de soutien à l’outil de production chaîne de froid, entrepôts frigorifiques et tunnels de congélation, de transformation et de distribution, unités de soutien à la production aquaculture marine, aquaculture continentale, aquaculture saharienne, Ecoles et centres de formation, Ecole de formation technique en pêche marine et aquaculture, Cherchell, Béni-Saf, Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture – Alger port, Institut technologique de la pêche et de l’aquaculture – Collo, Institut de technologie de pêche et de l’aquaculture – Oran. Crée dans le cadre des réformes de 1ère génération engagées en Algérie durant les années 1990, l’Agence en charge de l’investissement a connu des évolutions visant des adaptations aux mutations de la situation économique et sociale du pays. Initialement Apsi, (Agence de Promotion, de Soutien et de Suivi de l’Investissement) de 1993 à 2001, puis Andi, (Agence Nationale de Développement de l’Investissement), cette institution gouvernementale s’est vue confier la mission de facilitation, de promotion et d’accompagnement de l’investissement. Tant d’investissement humain suivi par celui financier et technique ainsi que des efforts de modifications qui n’ont presque rien changé aux cadres institutionnels. Il y a eu le fait du passage de l’Apsi vers l’Andi qui s’est traduit par des modification des cadres institutionnels et réglementaires avec la création du Conseil national de l’investissement, organe présidé par le Premier ministre, chargé des stratégies et des priorités pour le développement. Création aussi de structures régionales censées contribuer en concertation avec les acteurs locaux au développement régional. Cette contribution consiste notamment en la mise en place des moyens humains et matériels pour faciliter et simplifier l’acte d’investir. Il reste que dans le domaine de la modification pratique avec des résultats, cela se fait attendre, même s’il y a eu instauration d’une commission interministérielle de recours chargée de recevoir et de statuer sur les doléances des investisseurs.
Les questions qui devaient être posées et qui n’ont pu l’être portaient, (elles portent toujours), sur la clarification des rôles des différents intervenants dans le processus d’investissement, la révision du dispositif d’incitation à l’investissement, la suppression du niveau d’autofinancement exigé à l’éligibilité aux avantages, la simplification des formalités d’obtention des avantages et l’allègement des dossiers de demande d’avantages. Il faut dire que forte d’une expérience et d’une expertise avérées en matière de promotion de l’investissement, l’Andi s’est assurée une place au sein des réseaux internationaux des agences de promotion des investissements et entretien une coopération notamment avec ses homologues européens, arabes et asiatiques. Il reste cette classification des rôles au niveau mondial et africain dont l’Waipa, (Association mondiale des agences de promotion des investissements) avec 150 structures API représentatives dans le monde, Anima, réseau euro-méditerranéen des Agences de promotion des investissements, des 12 pays de la rive Sud de la Méditerranée en partenariat avec les agences françaises, italiennes et espagnoles, Anima Investîmes Network. L’association créée en succession des réseaux Anima et élargie à d’autres pays européens. Africanet, association des agences de promotion des investissements africaines depuis 2010. Il y a également des accords et conventions bilatéraux avec des API. Ils visent à l’échange d’expérience et de bonnes pratiques en matière de promotion d’investissement. Afin de fournir des prestations selon les normes et standards internationaux, l’Andi œuvre avec diverses institutions et organismes internationaux tels que Cnuced pour le conseil et l’expertise, à l’occasion de l’examen de la politique d’investissement en Algérie. L’Onudi pour la formation et le perfectionnement des cadres de l’Agence sur les méthodes d’évaluation des projets d’investissements. La Banque Mondiale pour l’audit du processus de création d’entreprises et propositions de mesures d’amélioration dans le cadre de son programme Doing Business.
A. Djabali