Les étudiants en médecine en grève

Université Badji Mokhtar

Les étudiants de la Faculté de Médecine ont lancé, voici un peu plus de 24 heures, un préavis de grève. L’échéance ayant expiré, ils sont entrés en grève ce dimanche 27 décembre 2020. Ils poursuivent leur grève parce qu’ils n’ont pas été satisfaits par l’issue de la rencontre avec les responsables compétents de leur faculté et de l’université Badji Mokhtar de Annaba. Les étudiants réclament une date, pour plusieurs d’entre-eux :

Celle des paiements des bourses d’études, de leurs allocations pour équipements et de leur présalaire qu’ils attendent depuis des mois. Les autorités universitaires leur ont suggéré des fiches à remplir. La grève des étudiants en médecine risque de s’étendre parce que la semaine dernière, ceux de la Faculté de Droit ont, eux aussi, déploré le non-paiement de leur bourse et de leur équipement et ils ont prévu une assemblée générale pour décider des démarches de pression pour les obtenir. Ce qui met en relief les différentes étapes de la rentrée universitaire 2021 bien mises en relief par les étudiants de la Faculté de Médecine de Annaba. Ces étapes se poursuivent toujours. Pour l’heure, elles n’ont pas été satisfaites par les autorités compétentes de la faculté et de l’Université Badji Mokhtar. Il y a bien eu des propositions Les autorités universitaires leur ont suggéré des fiches à remplir. La grève des étudiants en médecine risque de s’étendre parce que la semaine dernière, des étudiants de la Faculté de Droit ont eux aussi déploré le non-paiement de leur bourse et de leur équipement. Selon nos sources, ils ont prévu une assemblée générale pour décider de la démarche à entreprendre pour débloquer la situation. En attendant, les syndicats des enseignants-chercheurs (Seces) et chercheurs enseignants remettent sur la table leurs revendications non satisfaites. Ils appellent leurs membres pour une assemblée générale extraordinaire dans le courant de la semaine. «Ce sont nos droits et l’application de la loi que nous réclamons», expliquent les uns et les autres des étudiants qui précisent qu’à travers toutes les universités, la loi accorde aux enseignants-chercheurs, des indemnités de recherche et des indemnités de risque, en plus des obligations de l’État à leur payer les services rendus telles les heures suplémentaires.
A. Djabali