Plastiques Oulhaci, entre santé fragile et précarité

Arts

Oulhaci, entre santé fragile et précarité Connu pour ses peintures célébrant le trait et la couleur et suggérant la forme, le plasticien Mohamed Oulhaci, souffre aujourd’hui d’une grave complication de son état de santé et se retrouve entre une santé fragile et une situation financière délicate aggravée par la pandémie de Covid-19 et un marché de l’art à l’arrêt, a-t-on appris auprès de ses proches.

Cet artiste peintre actif depuis les années 1970 sur la scène culturelle algérienne souffre aujourd’hui d’un problème de santé dû à une amputation qu’il avait subie dans son enfance. Sa situation financière, aggravée par un marché de l’art embryonnaire et à l’arrêt vu les circonstances sanitaires, le met dans l’incapacité de payer une intervention chirurgicale et le renouvellement de sa prothèse. Après plusieurs tentatives «infructueuses auprès des établissements publics de santé compétents», Mohamed Oulhaci s’est vu «contraint de confier son état à une structure relevant du secteur privé qu’il est dans l’incapacité de payer», expliquent ses proches. Selon ses proches, l’artiste a aujourd’hui besoin d’une «prise en charge médicale en Algérie vu que son activité est complètement à l’arrêt depuis près d’une année».
R. C.