L’administration américaine compte ouvrir un consulat général dans la ville de Dakhla

Nouvelle carte géographique du Maroc adoptée par les Etats-Unis

«Les derniers développements dans la question du Sahara marocain révèlent un changement qualitatif dans le traitement de ce différend régional artificiel», a affirmé mercredi l’ambassadeur du Maroc à Beyrouth, M. M’hamed Grine, cité par le quotidien Libe.ma.

«Ces développements représentent une avancée majeure qui devrait effectivement conduire à résoudre cette question qui a perduré», a-t-il souligné dans un article publié par le journal électronique libanais Al Sharq. Le diplomate a déclaré que « la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique du Royaume du Maroc sur l’ensemble du Sahara marocain a fait l’objet d’un décret présidentiel publié dans le registre féderal américain et constitue un soutien explicite à la position marocaine et un tournant majeur pour cette question, couronnant ainsi des concertations qui ont duré deux ans et demi entre Mohammed VI et l’Administration américaine sur cette question», note-t-il. En ajoutant «l’importance de la décision américaine réside dans le fait qu’elle exprime la position d’un pays de la taille des États-Unis d’Amérique et qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une forte dynamique positive que connait la question du Sahara marocain, à travers la démarche entreprise, jusqu’à présent, par vingt pays, et qui consiste à reconnaître la marocanité du Sahara en ouvrant des représentations consulaires dans les provinces du Sud du royaume».
Les Etats-Unis compte ouvrir un consulat général dans la ville de Dakhla. Par ailleurs cet ambassadeur marocain a de même souligné que ces développements mettent en évidence que la résolution définitive de ce conflit n’est plus qu’une question de temps, et qu’elle ne le sera certainement que dans le cadre de l’autonomie de ces territoires, sous la pleine souveraineté du Maroc. Le diplomate a également mis l’accent sur la nécessité de «ne pas confondre l’accord sur la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, conclu dans le cadre de la pleine souveraineté marocaine et de l’indépendance de sa décision ainsi que sa position sur la question palestinienne. «Les Palestiniens connaissent mieux que tout autre ce que signifie la Palestine pour le gouvernement et le peuple marocains, et ce que le Royaume du Maroc a consenti pour cette cause comme devoir envers nos frères palestiniens et ce depuis des décennies et jusqu’à aujourd’hui», a-t-il indiqué. Israël compte réclamer des dédommagements au Maroc Le gouvernement d’Israël envisagerait de réclamer à des pays arabes dont le Maroc environ 250 milliards de dollars en guise de dédommagement sur les avoirs et les biens laissés par les Juifs partis au lendemain de la proclamation de l’État d’Israël. Des informations circuleraient dans des rapports sur la volonté du gouvernement israélien de réclamer environ 250 milliards de dollars à des pays arabes au Proche Orient et en Afrique du nord.
Cette somme serait l’estimation des biens et des avoirs laissés dans ces pays par les Juifs partis au lendemain de la proclamation de l’Etat d’Israël en 1948, rapporte l’hebdomadaire Al Ayyam dans sa dernière édition. Les mêmes rapports, poursuit l’hebdomadaire évoquent le Maroc sans préciser la somme réclamée, la Tunisie qui devrait verser 35 milliards de dollars et la Libye (quinze milliards de dollars). D’autres pays arabes sont également cités. Il s’agit de la Syrie, de l’Egypte et du Yémen, en plus de l’Iran. L’enveloppe totale est de 250 milliards de dollars, rappelle la même source. D’ailleurs ajoute l’hebdomadaire en décembre 2014, le président israélien, Reuven «Ruby» Rivlin, avait clairement demandé aux pays arabes des réparations financières au profit des Juifs qui ont été forcés de quitter ces pays dans les années qui ont suivi la guerre israélo-arabe de 1948.
«Restituez-nous l’argent des Juifs», était le message formulé par le président israélien à l’occasion de la cérémonie de commémoration de l’anniversaire de l’expulsion des Juifs des pays islamiques après la création de l’Etat d’Israël. En janvier 2019, poursuit l’hebdomadaire, la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, est revenue à la charge. la ministre israélienne a déclaré qu’il serait temps de corriger les injustices historiques subies par les Juifs dans sept pays arabes et en Iran, en leur restituant des centaines de milliers de biens qu’ils avaient perdus. Ce qui est étonnant dans ce sens, fait remarquer l’hebdomadaire c’est que les Juifs du Maroc n’ont pas été expulsés mais ont rejoint Israël dans le cadre d’une émigration collective. Par ailleurs, ajoute Al Ayyam, le gouvernement de l’Etat d’Israël a conclu une convention avec un cabinet international en vue d’évaluer la valeur des biens et des avoirs des centaines de milliers de Juifs au Proche Orient et en Afrique du Nord. Le nombre de ces juifs ayant rejoint Israël en 1948 est estimé à environ 856.000 personnes, dont environ 200.000 du Maroc, fait-on savoir de même source.
Oki Faouzi