Les fonctionnaires du commerce montent au créneau
Direction du commerce (Tlemcen)

Faisant fi de toutes initiatives de reconciliation avec différents partenaires afin de rétablir une situation socio-professionnelle complexe que les fonctionnaires n’ont cessé de faire appel aux cadres du secteur afin de songer à son amélioration, malheureusement la sourde oreille a pris le dessus, c’est ce qu’on a appris jeudi dernier auprès du membre du Conseil national du syndicat qui a saisi l’occasion pour mettre au clair un parcours professionnel décevant, d’ailleurs ses déclarations ont été fracassantes.
Selon lui, les fonctionnaires sont négligés par la tutelle, et pour preuve, nos salaires sont les plus bas par rapport à d’autres secteurs et même d’autres relevant de sa tutelle, et à ce titre, il nous fera savoir que le salaire d’une femme de ménage auprès du service des registres dépasse les 50.000 DA, alors que celui installé au niveau du guichet chargé de l’informatique dépasse les 60.000 DA. Quant à ceux de la Direction du commerce est de 35.000 DA, un salaire octroyé à des miséreux au poste d’inspecteur dont l’expérience s’étale sur une trentaine d’années.
Pire encore, ces cadres ont été rétrogradés de la catégorie 12 et 13 à la 9, a affirmé notre interlocuteur, ciblant l’ancien ministre Djaaboub et l’ex-président du syndicat d’être à l’origine de cette situation en approuvant l’application de la loi de 2009, et là, il s’adresse au ministre l’informant que ses initiatives engagées dans le cadre de l’accompagnement des opérateurs, des investissements afin d’apporter leur contribution pour le développement économique, une stratégie selon l’intervenant irréalisable, tant que ses fonctionnaires vivent dans des conditions de vie déplorables identiques à celles des zones d’ombre. Ainsi, ce débrayage risque de se prolonger dans la durée feront remarquer les contestataires.
«Aujourd’hui, fera remarquer l’intervenant, nous réclamons nos droits bafoués et nous voulons vivre dans la dignité à travers la révision de notre statut particulier et par là, la bonification de notre cadre de vie réclamée de tout temps, surtout que nous pouvons répondre aux besoins de nos familles, et là, nous sommes soumis au chantage, quant aux revendications, elles concernent la prime du service obligatoire, la prime du covid-19, la promotion du personnel, le renforcement du système de compensation, la prime spéciale.
S.T.Smain