Générales de «El-korbane el-akhir li arouss el-matar»

TR Constantine

La générale de la pièce «El-korbane el-akhir li arouss el-matar» de l’écrivain Issam Ben Chellal, lauréat du prix du Président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Mâachi», a été présentée mardi à la Maison de la culture Malek-Haddad de Constantine dans le cadre de la célébration du Nouvel An amazigh 2971.

Suivie par un public limité d’artistes, de journalistes et responsables locaux, la pièce au décor évocateur des traditions amazighes est produite par la Maison de la culture Malek-Haddad et mise en scène par Karim Boudchich. L’œuvre relate l’histoire d’une jeune fille Celia, orpheline de père (rôle interprété par Amina Khaled) dont l’oncle cupide (joué par Karim Boudchich), convient avec le prêtre du village de la lui marier, contre un avantage matériel, pour la présenter ensuite comme offrande humaine à Anzar, dieu de la pluie dans la mythologie païenne amazighe afin qu’il pleuve. Le spectacle de 40 minutes dont la musique a été composée par l’artiste Salim Souhali, a recouru à un écran géant montrant les comédiens dans des sites naturels véritables qui consolident les impressions suggérées au spectateur par l’évolution des événements de la pièce.

Et «A’oudat Chachnak»
La générale de la nouvelle pièce théâtrale «A’oudat Chachnak» (le retour de Chachnaq) a également été présentée, mardi, à la même occasion. Ecrite et mise en scène par Amar Simoud, cette œuvre relate le retour du roi berbère parmi les siens et ses actions pour préserver sa patrie et de toute l’Afrique du Nord des conspirations. Présentée dans le cadre des festivités de célébration du nouvel An amazigh 2971, la pièce a mêlé histoire et fiction pour raconter pendant près d’une heure le retour de Chachanq, campé par le comédien Sami Nasrin de l’association locale «Essitar Adhahabi» des arts et de la culture. Pour le metteur en scène, Amar Simoud, Chachnaq est très peu évoqué dans les travaux artistiques et ce fait l’a motivé à mettre la lumière sur l’histoire de ce roi. «Le rattachement du début du compte de l’année amazighe à l’intronisation de Chachnaq comme pharaon d’Egypte et fondateur de la 22e dynastie pharaonique, interpelle pour mieux connaître cet Amazigh», a indiqué à l’APS, le metteur en scène. Il a également souligné que ce travail a donné la chance à plusieurs jeunes comédiens, «des véritables talents» de se produire pour la première fois au théâtre régional de Constantine (TRC) «Mohamed Tahar-Fergani». A noter que cette pièce de théâtre constitue la deuxième production de Amar Simoud dédiée aux célébrations du nouvel An amazigh après celle de «Yennayer» produite en 2018.
R. C.