De sérieuses palpitations pour les uns

CAN-2022

Au terme de l’issue de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021, six sélections ont obtenu leur visa avec deux victoires en deux matches : le Ghana, l’Algérie, le Sénégal, la Tunisie, le Nigeria et la surprise, qui n’en est plus vraiment une, le Madagascar.

Les Barea sont en tête de leur groupe, tout comme les Comores et la Gambie, absolument pas attendus à pareille fête ! «Si toutes ces sélections ont démarré fort, comme le soulignait un expert, il n’en reste pas moins que d’autres accusent en revanche un retard à l’allumage plus ou moins conséquent : on pense en premier lieu à l’Egypte et à la RD Congo, qui ont enchaîné deux matches nuls, ou encore à la Côte d’Ivoire, tombée ce mardi en Ethiopie (2-1). A un tiers du parcours, voilà donc trois sélections classées 3es de leur groupe respectif, et donc virtuellement éliminées, mais elles ont encore largement le temps de se replacer. Cette même déception résonne du côté de l’Angola et du Burundi (deux équipes présentes à la dernière CAN) et pour le champion d’Afrique 2012 zambien qui se trouvent déjà tous en mauvaise posture avec un zéro pointé. Une reprise qui s’annonce très serrée et chacune de ses nations mesurent l’étape qu’il lui reste mais aussi et surtout comment y arriver sans trop de dégâts. Chaque sélectionneur se dit confiant et nomme des internationaux capables d’éviter de faire accélérer la fissure qui prendrait de l’eau et de se retrouver sur une balance pas très rassurante pour la suite de la complétion. Tout le monde est averti.

Election à la CAF : rien n’est encore joué
La CAF qui avait annoncé avoir validé les candidatures du Sénégalais Augustin Senghor et de l’Ivoirien Jacques Anouma, a donné un feu vert provisoire à celles du Mauritanien Ahmed Yahya et du Sud-Africain Patrice Motsepe, qui «devront passer un grand oral», et recaler celle du président sortant Ahmad Ahmad, vient de déclarer, à la grande surprise inéligible en raison de la suspension de 5 ans prononcée par la FIFA à son encontre. Coup de tonnerre dans cette élection qui met en jeu la présidence de la Confédération africaine de football qui aura lieu le jeudi 12 mars prochain à Rabat au Maroc. Ce dimanche, l’instance panafricaine a été déconnectée et annoncé qu’elle ne sera pas la seule décisionnaire dans ce dossier, la FIFA rentre sur scène et aura son mot à dire, elle aussi.

Le dossier d’Ahmed Ahmed rejeté
La candidature du président sortant Ahmad Ahmad n’est pas valable, déclarée inéligible en raison de la suspension de 5 ans prononcée par la FIFA le concernant, malgré son appel déposé auprès du Tribunal arbitral du sport. Pour Ahmed Yahya, président de la Fédération mauritanienne de football et membre du comité exécutif de la CAF, et le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, président du club de Mamelodi Sundowns «leurs candidatures ont été jugées recevables. Cependant, la commission a estimé que des vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale. A cet effet, une audition de ces candidats sera organisée au Caire le 28 janvier 2021», a précisé l’instance. «La commission de gouvernance de la CAF devra soumettre, à la commission de contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le poste de président de la CAF, étant entendu que le président de la CAF à vocation à devenir le vice-président de la FIFA», a indiqué la CAF à l’issue de son comité d’urgence. «La commission de gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la commission de contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du comité exécutif, membres conseil de la FIFA et président de la CAF». Il faut s’attendre à ce que les auditions d’Ahmed Yahya et de Patrice Motsepe, prévues pour le 28 janvier au Caire, risquent fortement d’être avancées.
H. Hichem