Difficile défi à relever

Mondial de handball

Depuis mercredi, l’Egypte reçoit la 27e édition du Mondial de handball qui se déroule, hélas en pleine pandémie de coronavirus. Pour la première fois 32 nations dont certaines ont déjà pris le départ vers le trophée.

L’événement est en lui-même exceptionnel pour plusieurs raisons. D’abord pour le pays des Pharaons, organisateur qui ouvre ses portes après celles de 1999. Ensuite pour Hassan Moustafa, président de la Fédération internationale de handball, au poste depuis 2000, voit sa vie professionnelle couronnée. Un rêve qui se concrétise malgré le contexte spécifique (situation sanitaire) dans lequel se déroule cette grande fête sportive. L’autre regret qui égratigne ce rendez- vous, c’est l’absence de supporters, sacrifiés au dernier moment, puisqu’une jauge à 30 puis 20% était prévue jusqu’à dimanche dernier, avant de basculer vers le huis clos, alors que 3 des 4 enceintes ont été construites pour l’occasion : la salle de la nouvelle capitale (7 500 places) à l’Est du Caire, celle de la Ville du 6-Octobre (5 200), autre banlieue située à l’Ouest de la gigantesque mégalopole, et celle d’Alexandrie (5 000). Le silence dans les stades accompagne les équipes qui auront à faire le spectacle seules.
La Fédération internationale a dû renoncer à son projet face à une fronde des joueurs craignant de voir avec un public le risque de contaminations augmenter. Finalement, la compétition sera en huis clos intégral, journalistes compris». Rappelant que la Covid-19 a fait renoncer à la dernière minute leur participation à deux sélections qui sont : la République Tchèque et les États-Unis, la contamination massive oblige. Elles ont été remplacées par la Macédoine du Nord et la Suisse. Cette dernière sera l’un des trois adversaires de la France au Tour préliminaire, avec la Norvège d’entrée et l’Autriche. «Trois équipes sur 4 seront qualifiées pour un Tour principal avec trois autres adversaires à affronter. Deux équipes dans chaque groupe seront ainsi qualifiées pour les quarts de finale». Signalant au passage que ce Mondial égyptien est le premier pour un sport collectif majeur, depuis le début de la pandémie. Ainsi, les organisateurs des JO de Tokyo, repoussés de l’été 2020 à l’été 2021, doivent suivre en tremblant cet événement, à 6 mois d’un événement dont la tenue reste incertaine.
H. H.