Ramadhan 2021 sous le confinement
Commerce

Ca ne sera pas le cas en ce qui concerne un confinement du moins pour une partie des 41 millions de la population, mais on doit s’y préparer sérieusement à la lecture des diagnostiques de la majorité des praticiens.
Ces derniers ont la certitude que quatre-vingt-dix-neuf pour cent avancent que, durant le mois de ramadhan 2021, d’une marque ou d’une autre, le vaccin contre le virus « Covid-19 » fera partie de la «meida ramdhanesque 2021» un mélange de plats spécifiques aux populations musulmanes dont celles algériennes à travers le monde. Celle-ci vit au rythme des informations émises quotidiennement par les laboratoires algériens lesquels confirment le nombre des victimes entre décès et nouveaux contaminés des deux sexes de différents âges. Partout les statistiques ne prêtent pas à l’optimisme. Même si l’Algérie se positionne en tête de liste des pays qui ont déjà décroché leur quota de vaccin, ce dernier est prévu pour satisfaire, dans un premier temps 21 millions d’Algériens le reste concerne, au fur et à mesure des populations appelées à suivre. D’où ce début d’affolement qui n’a pas lieu d’être particulièrement au moment où tout concorde à dire que la situation sanitaire est maîtrisé. Les autorités et institutions religieuses musulmanes se sont aussi saisies de la question de la vaccination Covid-19. Des différents débats en contexte musulman, il se dégage deux positions : une «dure» qui refuse toute injection du vaccin, s’il n’est pas prouvé que le remède ne contienne pas de d’interdit alimentaire. Il reste néanmoins qu’elle fait l’affaire des spéculateurs dans tous les secteurs alimentaires et autres. Surtout ces dernières semaines durant lesquelles, sur les marchés nationaux, les produits de large consommation sont disponibles. Ce qui n’explique pas les spéculations hautement perceptibles sur les produits plus visibles. En tout cas, pas assez pour prétendre s’approvisionner en produits alimentaires à même de répondre aux besoins d’une famille de 5 personnes. Faute de contrôle, les prix des produits de tous les secteurs agro-économies et autres en gros ou au détail, bien que largement disponibles et de qualité, connaissent une envolée inégalée. Les mères et pères de famille ne peuvent que constater. De même que les transporteurs Cette situation est confirmée par le constat des chefs de famille. Ce fut notamment le cas dans les grandes concentrations urbaines. Cette situation n’a pas fait réagir les services concernés et aucune descente pour l’application de mesures coercitives n’a été entreprise pour calmer l’ardeur des spéculateurs. Cette absence de réaction résulte de celle des contrôles et enquêtes émanant du ministère du Commerce et autres institutions.
«En tout cas, pas assez pour prétendre s’approvisionner en produits alimentaires à même de répondre aux besoins d’une famille de 5 personnes. Faute de contrôle, les prix des produits de tous les secteurs agro-économies et autres en gros ou au détail, bien que largement disponibles et de qualité, connaissent une envolée inégalée. Les mères et pères de famille ne peuvent que constater. De même que les transporteurs Cette situation est confirmée par le constat des chefs de famille. Ce fut notamment le cas dans les grandes concentrations urbaines. Cette situation n’a pas fait réagir les services concernés et aucune descente pour l’application de mesures coercitives n’a été entreprise pour calmer l’ardeur des péculateurs.»
Tel est en tout cas l’image que donnent des cadres de différentes structures contactés au téléphone. Ainsi l’attente forte du vaccin par notre pays permet de dire que l’on se prépare à la vaccination. Cette démarche doit tenir compte des obstacles potentiels qui peuvent empêcher l’adhésion des populations ou ralentir le processus : obstacles dans le choix approprié des vaccins, dans les coûts financiers, dans la priorisation transparente et éthico-morale des cibles, dans l’infrastructure logistique, dans la mémoire sociale des campagnes de vaccination. Pour de nombreux chercheurs algériens, il est temps que l’Algérie développe une autonomie par la fabrication des médicaments chez nous. C’est du moins ce que laisse entendre nombreux d’entre-eux. Notamment ceux qui affirment que leurs confrères et eux se préparent à tracer méthodiquement tout le circuit de distribution. Ils auront pour objectif de contrôler plus rigoureusement le marché. Ce qui permet de dire que c’est au niveau des commerces du détail que la hausse des prix est la plus significative et injustifiée durant le mois sacré du ramadhan. «Elle impacte sur le niveau de vie quotidien des citoyens qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts». Le constat est identique chaque année tout autant que les résultats des opérations de contrôle estiment des consommateurs. D’où, ce qui semble être, une nouvelle fois, la réaction du ministère du Commerce de revoir sa stratégie en renforçant ses brigades de contrôle au niveau des places commerciales. Il se propose de renforcer ses opérations de contrôle pour les rendre plus rigoureuses. L’on parle, à ce niveau de nouveaux textes régissant le commerce plus rigoureux pour de maitriser les irrégularités constatées. La démarche est confirmée par de nouveaux comportements des agents de contrôle avant le Ramadhan 2021. Il est question de prix affichés et de suivi quotidien des commerçants à tous les niveaux Il y a aussi le transport en commun. A ce niveau, c’est l’anarchie. L’arrivée du Ramadhan n’arrange pas les choses avec la multiplication de la consommation locale, régionale et nationale donc d’échanges entre partenaires économiques. C’est là qu’aurait pu intervenir le transport ferroviaire et celui en commun. Ce qui nous amène au constat des projets ferroviaires inachevés et des infrastructures routières mal entretenues ou pas entretenues du tout. De nombreux projets ferroviaires ont été livrés à l’abandon ou sont caractérisés par des malfaçons volontaires après avoir coûté des milliards. Les visites des chefs de Gouvernement et de ministres n’ont servi à rien. L’exemple du tronçon de la ligne de dédoublement inachevée des infrastructures ferroviaires devant permettre de desservir les ports de Skikda et Annaba via le tronçon Ramadan Djamel est un argument frappant de ce laisser-aller Sans que l’on n’ait achevé les anciens projets datant des années toute la région de l’Est à partir des ports de Annaba et Skikda dès le début des années1990, il est question d’entamer d’autres. Le dernier que l’on a fait sortir des archives concerne le tronçon de dédoublement Annaba/Ramdan Djamel. L’autre reliant Annaba à Tébessa attendra d’autres années. Et avec le confinement, cela sous-entend une éternité même si les produits agricoles et alimentaires concurrenceront en termes de qualités et de quantité.
A. Djabali