Première défaite à domicile après près de 20 mois d’invincibilité
WA Tlemcen
Le WA Tlemcen a concédé sa première défaite à domicile au stade Akid-Lotfi depuis près de 20 mois en s’inclinant samedi face à la JS Kabylie (2-0) dans le cadre de la huitième journée de Ligue 1 de football.
La dernière défaite des «Zianides» sur leur terrain remonte, en effet, au 28 avril 2019. Ce jour-là, ils avaient perdu contre l’US Biskra (1-0), une contre-performance qui leur a valu de rater l’accession en Ligue 1 au terme de l’exercice 2018-2019 au profit de leur adversaire. Mais le WAT avait bien retenu la leçon la saison passée, en se montrant intraitable à domicile, puisqu’il avait obtenu 34 points sur 36 possibles chez lui, et ce, avant l’interruption de la compétition à cause de la pandémie de coronavirus. Ce parcours a été d’ailleurs pour beaucoup dans la montée de la formation tlémcenienne, en décrochant le troisième billet donnant accès à la Ligue 1 qu’ils retrouvent après sept ans d’absence. Cependant, le WAT ne parvient pas cette saison à suivre le rythme de l’élite. La preuve, il court toujours après sa première victoire, se contentant jusque-là de quatre nuls contre quatre défaites, soit pour un total de quatre unités. Une moisson faible qui lui a valu de se positionner à la 19e et avant-dernière place au classement. Ce parcours en dents de scie a déjà sonné le glas à l’entraîneur Aziz Abbes, architecte de la montée de l’équipe en Ligue 1, et qui a été contraint, en milieu de semaine passée, de résilier son contrat. Son adjoint, Djawad Yadel, qui lui a succédé provisoirement, n’a pas réussi à provoquer le déclic souhaité. Cela se passe au moment où la crise administrative de ce club de l’extrême ouest du pays a connu son dénouement en fin de semaine passée avec l’élection d’un nouveau conseil d’administration et son président, en la personne de Réda Abid, rappelle-t-on. Lors de la prochaine journée, le WAT rendra visite au voisin USM Bel-Abbès qui reste sur deux victoires de rang, dont la dernière en date vendredi passé à Biskra.
R. S.
