Sonelgaz envisage de nombreux projets pour son développement

160 milliards DA de créances en gaz et électricité à la fin 2020

Comme partout dans le monde, la pandémie de la Covid-19, est entrée dans sa deuxième phase. Elle continue de dicter sa loi macabre à l’homme. Dans notre pays, la situation est apparemment maîtrisée. C’est du moins ce que laisse apparaître les statistiques émises par les services sanitaires au niveau national. On est loin des premiers écarts de conduite de groupes de jeunes qui avaient été mis au banc par la société.

C’est ce qu’a souligné le Président-directeur général (P-dg) du groupe M. Chaher Boulakhras. On se rappelle, que ce dernier avait décidé que son institution ne procédera pas au recouvrement de ses créances d’électricité et de gaz. A la fin 2020, celles-ci avaient atteint 160 milliards DA et que le recouvrement en question sera effectué à la fin de la crise sanitaire induite par la Covid-19. Cette dette était de 70 milliards DA en 2019. Elle a atteint en 2020 les 160 milliards DA en gaz et électricité l’équivalent de 53% détenus par les privés et 47% par les administrations. Telle est la précision faite par le même responsable dans une déclaration à la presse. Elle a été faite en marge de la cérémonie de signature des traités de fusion de quatre filiales du groupe Sonelgaz. Chaher Boulakhras a précisé que le montant des créances résultant du non-paiement des factures d’électricité et de gaz par les clients de Sonelgaz, depuis le début de 2020 a imputé cette hausse des créances à la crise sanitaire mondiale qui, a-t-il dit, n’a pas épargné l’Algérie.
Quant au Président-directeur général (P-dg) d’Algérie Télécom, Hocine Helouane, il a affirmé, jeudi à Alger, que son Entreprise s’apprête à lancer plusieurs projets en vue de «moderniser et de sécuriser l’infrastructure» des télécommunications, indique un communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN). S’exprimant devant la Commission des transports et des télécommunications de l’APN, le P-dg a précisé dans un exposé qu’«Algérie Télécom s’apprête à lancer des projets en vue de moderniser et de sécuriser l’infrastructure des télécommunications, au double plan local et international». Il a rappelé que l’Entreprise «détient la majorité des actions dans deux filiales publiques à savoir Comintal, une société spécialisée dans l’exploitation de l’excédent des fibres optiques des sociétés par actions (Algérie Télécom, Sonatrach, Sonelgaz et Sntf), et Saticom, spécialisée dans le développement des services dans le domaine des technologies de l’information et de la télécommunication à travers a valorisation des résultats de la recherche.
Soulignant qu’Algérie Télécom est une société par actions dotée d’un capital de 115 milliards de DA, entièrement détenu par l’Etat et elle appartient au Groupe Algérie Télécom depuis la restructuration du secteur en 2017-2018», le même intervenant a précisé que l’Entreprise active dans le domaine des réseaux et des services de communications électroniques. Elle est, aussi, pionnière dans les technologies de l’information et de la communication sur le marché des communications algérien. Elle offre également un ensemble complet de services dans ce domaine à la clientèle privée, aux professionnels et aux entreprises publiques privées. Evoquant la stratégie adoptée par Algérie Télécom pour l’amélioration de la qualité du service dans le cadre de la modernisation des structures du réseau, le même responsable a fait savoir que «le réseau de la fibre optique a atteint 11.650 km», affirmant que l’objectif consiste à «remplacer les câbles en cuivre à l’origine des grandes perturbations ou dérobés à plusieurs reprises en raison de l’augmentation du prix du cuivre au niveau des marchés internationaux des produits primaires».
Parallèlement au remplacement du réseau classique par la fibre optique, M. Helouane a expliqué que la société Algérie Télécom oeuvre à «moderniser les réseaux d’accès à travers le remplacement des anciens appareils par des appareils technologique de nouvelle génération. Ce qui permet aux clients l’accès aux services de téléphonie et d’internet sur le même appareil et avec des hauts dépits et une meilleure qualité de service». Par ailleurs, le P-dg d’Algérie Télécom a affirmé que «la bande passante a connu également un bond qualitatif, passant de 20 gigabits en 2010 à plus de 2 térabits actuellement». Il a également fait savoir qu’Algérie Télécom «s’emploie à réaliser une série de projets, dont l’intensification du déploiement du réseau de fibre optique sur l’ensemble du territoire national et la poursuite de la modernisation du réseau d’accès en remplaçant les anciens appareils par des appareils de génération récente afin d’améliorer la qualité de service ainsi que la poursuite du développement du réseau en vue de parvenir à connecter chaque foyer au haut débit d’internet outre de développement du contenu numérique et des services à valeur ajoutée».
A. Djabali