Ouverture d’un Institut national de formation dans les filières des hydrocarbures

Laghouat

La ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Hoyam Benfriha a annoncé dimanche à Laghouat l’ouverture prochaine dans cette wilaya d’un Institut national spécialisé de la formation dans les filières liées aux hydrocarbures.

«Une décision ministérielle a été prise pour la reconversion du Centre de formation professionnelle et d’apprentissage -CFPA- ‘’Larbi Guellouma’’ dans la nouvelle ville de Bellil (commune de Hassi-R’mel) en Institut national spécialisé de la formation professionnelle dans les filières liées aux activités pétrolières et gazières», a affirmé la ministre lors de sa visite de travail de deux jours (24-25 janvier) dans la wilaya. «La démarche intervient en réponse aux sollicitations de la population de la région où opèrent de grandes entreprises énergétiques», a-t-elle ajouté. Le wali de Laghouat, Abdelkader Bradai, a valorisé l’importance de cette démarche visant à «assurer aux jeunes de la région une formation dans les spécialités de pétrochimie» estimant qu’elle «contribuera à augmenter les opportunités d’emplois, en faveur des jeunes de la région, offertes par les entreprises énergétiques activant dans la zone industrielle de Hassi-R’mel». Mme Benfriha a fait savoir, par ailleurs, que les services du secteur s’attèlent à réunir les conditions adéquates pour le lancement du projet de Baccalauréat professionnel. Le projet, soumis au Gouvernement au début de l’année 2020, a été retardé en raison des conditions sanitaires exceptionnelles liées à la pandémie Covid-19, n’ayant pas pu exécuter le programme de formation pédagogique des enseignants concernés par l’encadrement des stagiaires du Baccalauréat professionnels, a-t-elle expliqué. Elle n’a, toutefois, pas exclu son lancement en septembre prochain, en cas de stabilisation de la situation sanitaire dans le pays. Visitant le CFPA ‘’Ahmed Mahboubi’’ pour handicapés au chef-lieu de wilaya, la ministre a affirmé que les opportunités d’emploi offertes à cette catégorie sociale restent, selon elle «insuffisantes», tout en souhaitant une augmentation par les pouvoirs publics de cette quote-part, car la catégorie ciblée dispose aujourd’hui, a-t-elle souligné, de formations spécialisées et de qualifications les habilitant à se lancer dans différents domaines professionnels. A l’Institut de l’enseignement professionnel ‘’Krim Belkacem’’ à Laghouat, la ministre a soutenu que la société a besoin actuellement de porteurs de métiers et de techniciens et techniciens supérieurs, au vu de leur importance, exhortant, à ce titre, les jeunes stagiaires à plus de recherches dans leurs domaines afin d’actualiser leurs connaissances et d’améliorer leurs niveaux de sorte à se mettre au diapason de l’évolution des métiers de par le monde.
Djamila Sai