Réunion du Conseil de sécurité mardi

Situation au Moyen-Orient

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir mardi une session pour discuter de la situation dans la région du Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, a annoncé Ryadh Mansour, envoyé palestinien auprès des Nations Unies.

«La session aura lieu mardi», a déclaré Ryadh Mansour, envoyé palestinien auprès des Nations unies, à la radio officielle palestinienne «Voice of Palestine». Il a expliqué que la session abordera trois questions critiques liées à la question palestinienne. La première est l’initiative prise par le président palestinien Mahmoud Abbas de convoquer une conférence internationale pour la paix. La deuxième concerne les décrets présidentiels émis par le président palestinien pour tenir des élections générales dans les territoires palestiniens, ainsi que leurs préparatifs, a déclaré M. Mansour. L’autre question «est liée au nouveau gouvernement américain dirigé par Joe Biden et à la volonté palestinienne de traiter avec lui sur la base de son rejet des positions controversées de Donald Trump», a-t-il ajouté. Le 28 octobre, M. Abbas a demandé au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de tenir des consultations urgentes sur la convocation d’une conférence internationale pour la paix. Dans une lettre envoyée à M. Guterres, le leader palestinien a appelé la majorité des membres du Conseil de sécurité de l’ONU «à commencer à préparer au début de l’année prochaine (2021) une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient». Ces propos ont été tenus alors que la Palestine a invité le président américain, Joe Biden, à œuvrer à la création d’une Palestine «indépendante», au moment où. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré dans un communiqué que son gouvernement est «impatient de travailler ensemble pour la paix et la stabilité dans la région et le monde», se disant prêt à un processus de paix répondant aux aspirations du peuple palestinien et à «la liberté et à l’indépendance». «Le monde entier et les Palestiniens ont poussé un soupir de soulagement après le départ de Donald Trump (…)», a indiqué Azzam al-Ahmad, un cadre de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), qui regroupe différentes factions palestiniennes mais pas le Hamas. Le Hamas a, de son côté, appelé Joe Biden à «mettre fin aux tentatives de liquider la question palestinienne», en commençant par le statut d’El Qods occupée, a indiqué son porte-parole, Fawzi Barhoum.
R.I/Agence