Chergui préoccupé par la situation dans la région de Gedo en Somalie

Union africaine

Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), Smail Chergui, a exprimé mardi sa préoccupation quant à la situation dans la région de Gedo en Somalie, théâtre d’affrontements entre les forces fédérales somaliennes et les forces de la région autonome du Jubaland, appelant les parties concernées à la retenue et au dialogue.

«Je suis préoccupé par la situation dans la région de Gedo. Nous avons besoin de retenue et de dialogue de la par de toutes les parties concernées», a déclaré M. Chergui dans un tweet. Il a souligné que «l’objectif principal reste la protection des civils afin d’éviter une crise humanitaire et des retombées qui pourraient avoir un impact sur la paix et la sécurité dans la région». Des affrontements ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, dans le territoire du Jubaland, à la frontière entre la Somalie et le Kenya, faisant des victimes, selon des sources médiatiques.

Sahara occidental : L’ONU est devenue une «partie au conflit prolongé»
Les Nations unies qui ont «échoué» à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental sont «devenues une partie au conflit» qui perdure depuis plus de quatre décennies, a indiqué la représentante du Front Polisario auprès de l’ONU à Genève, Mme Omaima Mahmoud Abdel Salam. S’exprimant au journal en ligne finlandais «Kansan Uuset» au sujet de la «volonté» de l’ONU et de l’Union européenne (UE) d’éviter l’escalade au Sahara occidental après la reprise des affrontements militaires, ayant suivie la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de 1991, Mme Mahmoud Abdel Salam a souligné la difficulté de parvenir à une solution pacifique car l’ONU a «non seulement échoué dans sa mission (d’organiser un référendum dans ce territoire non-autonome, mais elle est devenue une partie au conflit prolongé». «Cela ne sert à rien si on ne prend pas des mesures pratiques qui contribueraient et accéléreraient la recherche d’une solution définitive», a-t-elle soutenu regrettant de ce fait, l’absence de pourparlers de paix. Plus grave encore, la représentante sahraouie a estimé que l’UE s’est davantage impliquée dans le conflit par la signature d’accords commerciaux avec le Maroc qui incluent le territoire du Sahara occidental occupé, en violation flagrante des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et 2018. Selon Omaima Mahmoud Abdel Salam, «l’UE s’est de plus en plus empêtrée dans le différend» en concluant ces accords commerciaux, rappelant que «le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires séparés et distincts, et que Rabat n’a aucune souveraineté sur les terres sahraouies qui lui donne le droit d’accorder des autorisations ou de conclure des accords». Evoquant les affrontements militaires qui opposent l’armée de libération sahraouie aux forces d’occupation marocaine, le journal a fait observer que «le Maroc nie l’existence de la guerre à El Guerguarat, pire encore le Maroc fait comme si le Sahara Occidental n’existe pas», a-t-elle dit.
R. I.