Des réseaux routiers défectueux

Bordj-Menaïel

L’état de la route au chef- lieu de la commune et de daïra de Bordj-Menaïel est dans un état de dégradation très avancé. Les automobilistes font face à une situation dramatique et très chaotique. Quitter ou se rendre au centre-ville est devenu un véritable parcours du combattant, car rien ne va plus . En effet, les habitants ainsi que les usagers commencent sérieusement à s’inquiéter, car cette situation s’aggrave de plus en plus.

Rencontré sur le lieu, un résidant du chef-lieu nous fait savoir que «nous sommes pénalisés par cette situation, nous ne comprenons pas pourquoi les travaux de réalisations des réseaux d’AEP et de raccordement en gaz naturel prennent tout ce temps ? Nous sollicitons l’intervention des autorités locales pour accelerer les projets à l’arrêt, car nous souffrons de ce problème qui perdure dans le temps», déclare-t-il. A signaler que plusieurs réseaux routiers de la commune de Bordj-Menaïel ainsi que certains villages tels que Aïn El Hamra, Village Omar, Aïn Skhouna, ceux qui mènent vers Legata ou Cap-Djinet sont défectueux. A titre illustratif, le réseau routier reliant le centre-ville de Bordj-Menaïel vers Vacher et Tiharakine sur une longueur de 15 kilomètres est impraticable pour cause d’absence d’entretien, pourtant ce tronçon routier est le principal axe qu’empruntent les habitants des villages avoisinants. Durant de longues années les citoyens se sont habitués à la poussière dégagée par les véhicules que provoque le trafic routier en plus des désagréments causés par le ralentissements des véhicules, toujours en raison de l’état de dégradation avancée de la chaussée. Les affaissements et boursouflures ajoutés aux innombrables crevasses sont le lot quotidien des usagers qui se rendent à Bordj-Menaïel, d’ailleurs cet état de fait ne serait pas étranger aux derniéres augmentations du prix du transport décidé par les transporteurs de voyageurs et cela est compréhensible étant donné que des la sortie de la localité de Bordj-Ménaïel, les automobilistes sont astreints à réduire leur vitesse pour ménager leurs véhicules. Les nids-de-poule parfois très profonds, vous obligent à chercher comme on se plaît à le répéter ici «un chemin dans le chemin», comme si cela ne suffisait pas, les dernières pluies ont drainé des tonnes de gravats et de terre qui se sont amoncelés sur la route dans les ruelles du centre-ville, du côté des Bâtiments Aberci et Socothyd. Aux difficultés de circuler s’ajoute l’exiguité de la chaussée qui met en danger les automobilistes sur cette route, classée nationale vu le nombre de véhicules qui y transitent à longueur de journée, elle est en effet le passage obligé vers Isser et surtout vers le chef- lieu de wilaya de Boumerdès, incontournable en hiver à cause des inondations. C’est au prix de moults efforts qu’on arrive à l’entrée de la ville de Bordj-Menaïel dont les ruelles ne sont guère mieux loties, en effet à l’état de dégradation, datant de plusieurs années viennent s’ajouter les excavations mal remblayées, des passages de conduites de gaz. Pour que certaines améliorations soient apportées, il faudrait pas bitumer avant d’avoir fini les travaux, ce qui n’est pas pour demain. Il faudrait tout revoir à Bordj-Menaïel sur le côté routes, et aménagement urbain, car rien ne va plus.

Kouider Djouab