La création des associations est gelée

Boumerdès

Quelque chose cloche au niveau de l’administration dans la wilaya de Boumerdès, plus spécialement les services de la Drag et de la daïra de Bordj-Menaïel. Les citoyens qui veulent s’organiser en association, selon la réglementation en vigueur sont bloqués et doivent prendre leur mal en patience, car il est quasiment impossible de provoquer une assemblée générale élective, faute d’autorisation du chef de daïra de Bordj-Menaïel subordonnée au feu vert de la direction de la Drag, en raison des restrictions administratives et containtes imposées par la crise sanitaire du Covid-19.

A ne rien comprendre au niveau des autorités locales de Bordj-Menaïel, quelque chose ne tourne pas rond, des efforts considérables doivent être menés afin de répondre effectivement à toutes les attentes de la population, il faut arrêter de mentir au peuple. Un groupe de personnes au niveau de la localité de Bordj-Menaïel veut s’organiser en association pour mieux exposer les contraintes et les problèmes démocratiquement, ils veulent créer une association légale avec un regroupement de personnes physiques sur une base constante en mettant en commun bénévolement et dans un but purement lucratif leurs connaissances et leurs moyens pour promouvoir et encourager les actions dans les domaines, notamment professionnel, social, scientifique, éducatif, culturel, sportif, environnemental, caritatif et humanitaire. «Nous nous sommes présentés à l’APC de Bordj-Menaïel, nous avons retiré les formulaires en bonne et du forme au service des associations, nous nous sommes présentés au centre culturel afin d’avoir l’autorisation d’organiser une assemblée génerale, une fois l’accord établi par le responsable du centre culturel, c’était au tour du P/APC de nous accorder son avis, nous avons eu l’aval signé et paraphé par le maire, il nous restait seulement l’autorisation du chef de daïra, malheureusement et à notre grand regret, ce dernier nous a fait part que la création d’une nouvelle association est gelée par les responsables sanitaires du Covid-19», affirme un des membres du collectif. Les citoyens veulent s’organiser en association légale et légitime, malheureusement un blocage au niveau de l’administration algérienne au niveau wilaya et locale vient de mettre un frein à leurs préoccupations , rien ne va plus, l’immobilisme qui s’est emparé de ce problème, non pas seulement à cause de la pandémie, mais surtout des lenteurs bureaucratiques qui semblent en constituer la matrice dominante depuis l’eclatement de la crise sanitaire. Réunir une assemblée générale constituée auprès du service compétent, lieu de la tenue de réunion conformémént aux dispositions de la loi 89-28 du 31 décembre 1989 modifiée complétée, relative aux réunions et manifestations publiques est devenue un véritable parcours du combattant. Devrait-on attendre éternellement pour pouvoir aspirer à avoir le feu vert pour une eventuelle réunion des membres afin de pouvoir bénéficier d’une réunion légale au niveau du siège du centre culturel de Bordj-Menaïel et aspirer à la délivrance d’un agrément ? Où allons-nous à ce train-là ?

Kouider Djouab